Wall Street termine en ordre dispersé, prudence avant un week-end incertain

La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé vendredi 29 septembre, dans une atmosphère de retenue en cette fin de mois agité, à la veille d'un week-end qui pourrait déboucher sur une paralysie partielle de l'État fédéral américain.

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Le parquet du New York Stock Exchange. 
Photo : AFP/VNA/CVN

Le Dow Jones a perdu 0,47%, l'indice Nasdaq est monté de 0,14% et l'indice élargi S&P 500 a baissé de 0,27%.

La place new-yorkaise avait ouvert dans le vert, encouragée par une nouvelle détente des taux obligataires, ainsi que par les chiffres du rapport PCE sur les prix à la consommation en août, indicateur de référence pour la banque centrale américaine (Fed).

Si l'indice brut a légèrement accéléré, à 3,5% sur un an contre 3,4% en juillet, l'inflation hors énergie et alimentation s'est elle affichée à 3,9% sur un an, contre 4,3% en juillet.

C'est la première fois depuis septembre 2021 que l'indice de base (hors énergie et alimentation) se situe en deçà de 4%.

"Cela conforte notre prévision selon laquelle la Fed (Banque centrale américaine) va laisser ses taux inchangés jusqu'à la fin de l'année, alors même qu'une majorité de ses membres anticipent un nouveau relèvement", a commenté Michael Peace, d'Oxford Economics.

Mais après un démarrage positif, les indices ont piétiné.

"Il n'y avait pas beaucoup de gens prêts à acheter à la veille du week-end", a observé Steve Sosnick, d'Interactive Brokers, pour qui l'approche de la fin du mois de septembre, qui aura été très agité et défavorable aux actions, a joué également.

Le week-end pourrait voir l'impasse budgétaire au Congrès déboucher sur un "shutdown", qui entraînerait une paralysie partielle des services de l'État fédéral, faute de financement.

Un nouveau texte soumis par le président républicain de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a été rejeté vendredi 29 septembre, rendant plus probable que jamais la mise au chômage technique de nombre de fonctionnaires, dès lundi 2 octobre.

La perspective de ce "shutdown" "n'a pas été un élément majeur pour les actions, mais cela n'a pas aidé", selon Steve Sosnick.

Après avoir reflué, les taux obligataires se sont ainsi de nouveau tendu. Le rendement des emprunts d'État américains à dix ans ressortait à 4,57%, au même niveau que la veille en clôture, après être retombé à 4,50%.

Wall Street a aussi noté l'extension de la grève chez les trois grands constructeurs automobiles américains historiques, Ford (-1,11%), General Motors (-0,57%) et Stellantis (-0,73%). Quelque 25.600 employés ont désormais cessé le travail, deux semaines après le début du conflit social.

À la cote, le Dow Jones a été lesté par JPMorgan Chase (-1,74%), ainsi que par les valeurs du secteur de la santé, notamment l'assureur UnitedHealth (-1,16%) ou le laboratoire Merck (-1,29%).

Le croisiériste Carnival a pris l'eau (-4,99%), malgré un chiffre d'affaires au-dessus des attentes et un premier bénéfice net trimestriel depuis la pandémie de coronavirus. Les opérateurs ont surtout retenu les prévisions du groupe de Miami, jugées décevantes.

Nike a sprinté (+6,68%) après avoir fait état d'un bénéfice net trimestriel nettement supérieur aux attentes, même si son chiffre d'affaires est ressorti légèrement en deçà des anticipations. Le directeur général, John Donahoe, s'est dit confiant dans la demande pour la fin de l'année, notamment en Chine.

AFP/VNA/CVN

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