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Des traders travaille à la Bourse de Wall Street. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Dow Jones a gagné 0,22%, l'indice Nasdaq a pris 0,63% et l'indice élargi S&P 500 a progressé de 0,31%.
Wall Street a profité du rebond entamé vendredi 24 février lorsque les indices vedettes s'étaient approchés de seuils techniques importants, qui avaient fait office de plancher.
Lundi 27 février, les investisseurs ont jeté leur dévolu sur les actions les plus décotées la semaine dernière, notamment les minières Freeport McMoRan (+0,55%) ou Cleveland-Cliffs (+4,56%) ainsi que des titres plus volatils comme Netflix (+1,85%) ou celui du constructeur de véhicules électriques Rivian (+6,52%).
La place new-yorkaise a salué une accalmie sur le marché obligataire, après la flambée enregistrée ces derniers jours du fait d'un recalibrage des opérateurs, qui voient désormais la banque centrale américaine (Fed) procéder à trois nouvelles hausses de taux d'un quart de point chacune d'ici l'été.
Après avoir frôlé 4% plus tôt lundi 27 février, à un sommet de plus de trois mois, le rendement des emprunts d'État américains à dix ans se détendait à 3,92%, contre 3,94% vendredi 24 février en clôture.
Ce climat relativement apaisé a porté les valeurs technologiques, très sensibles aux taux d'intérêt qui présagent des conditions du financement de leur croissance. Les semi-conducteurs ont été particulièrement recherchés, que ce soit AMD (+0,87%), Texas Instruments (+0,95%) ou Broadcom (+1,33%).
Mais l'élan observé en début de séance s'est essoufflé au fil des heures, au point que Dow Jones et Nasdaq ont finalement terminé proche de l'équilibre.
Les investisseurs ont fraîchement accueilli l'indicateur phare du jour, les commandes de biens durables aux États-Unis, qui sont ressorties en baisse de 4,5% en janvier sur un mois, contre une hausse de 5,1% en décembre, une chute supérieure aux attentes des économistes (-3,6%).
Le marché a surtout retenu l'indicateur hors industrie des transports, qui a affiché une hausse de 0,7% sur un mois, la plus marquée depuis mars 2022. Ce chiffre "s'ajoute à la série de données récentes qui montrent que l'économie (américaine) a plus de vigueur que ce que l'on croyait fin 2022", a commenté dans une note Oren Klachkin d'Oxford Economics.
"Il y a beaucoup de courants opposés à l'oeuvre en ce moment", selon Nick Reece, de Guiness Global Investors. "C'est une journée qui laisse perplexe."
D'une manière générale, la conviction fait défaut aux investisseurs, du fait d'un manque de lisibilité des indicateurs macroéconomiques et des résultats des entreprises. "L'orientation reste plutôt à la baisse pour le marché", selon l'analyste.
Au tableau des valeurs, Tesla a pris de la vitesse (+5,46%), avant la journée investisseurs de mercredi 1er mars, lors de laquelle le constructeur automobile devrait faire des annonces.
Le laboratoire Seagen (+10,40%), en pointe dans les traitements innovants contre le cancer, s'est envolé après que le Wall Street Journal a fait état de discussions en vue d'une possible acquisition par le géant pharmaceutique américain Pfizer (-2,32%).
Autre météorite de la cote, la compagnie ferroviaire Union Pacific (+10,09%), qui a annoncé dimanche le prochain départ du directeur général Lance Fritz, dont le fonds alternatif Soroban Capital Partners avait réclamé la tête, sur fond de contre-performance au dernier trimestre.
Manchester United a glissé de nouveau (-9,22%), malgré la victoire de l'équipe première en Coupe de la Ligue anglaise dimanche 26 février. Depuis son ascension avant le dépôt des offres de rachat du club coté à New York, mi-février, l'action a perdu plus de 22%.
AFP/VNA/CVN