>> Wall Street clôture en baisse, le marché corrige encore
>> Wall Street termine mitigée, les taux obligataires remontent
>> Wall Street quasi stable après l'emploi américain
Le parquet du New York Stock Exchange. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Au lendemain de forts gains pour les indices new-yorkais, le Dow Jones a cédé 0,42% à 37.525,16 points, le Nasdaq, à forte coloration technologique, a grignoté 0,09% à 14.857,71 points tandis que l'indice élargi S&P 500 a lâché 0,15%, à 4.756,50 points.
"Le marché attend un catalyseur positif et cela devrait être les résultats d'entreprises", a assuré Adam Sarhan, de 50 Park Investments, rappelant que les comptes trimestriels de grandes banques seront publiés vendredi, dont Bank of America (-1,55%), JPMorgan (-0,79%) et Wells Fargo (-1,26%).
"Après un faible démarrage de l'année", la première semaine de 2024 ayant été négative pour Wall Street, "les marchés sont à la peine pour trouver une direction et sont en quête d'un nouveau catalyseur qui pourrait venir la saison des résultats, mais aussi de la Réserve fédérale ou de l'économie", a poursuivi l'analyste.
Sur le marché obligataire, les taux se sont un peu tassés, évoluant à 21h00 GMT autour de 4,01% contre 4,03% la veille pour les rendements à dix ans.
À la cote, le constructeur aéronautique Boeing a continué de subir le contrecoup des derniers déboires de son Boeing 737 MAX 9.
Le titre a perdu 1,41% à 225,76 USD après s'être effondré de plus de 8% lundi 8 janvier.
À la suite du décrochage en plein vol d'une porte d'avion sur un appareil d'Alaska Airlines vendredi 5 janvier, des dizaines d'appareils Boeing 737 MAX ont été cloués au sol pour vérification.
En outre, les premières inspections sur d'autres compagnies exploitant ces jets ont révélé des éléments mal fixés sur des appareils d'United Airlines.
United, qui exploite la principale flotte de 737 MAX 9 au monde avec 79 appareils, a ainsi découvert des "boulons qui nécessitaient d'être resserrés" lors de vérifications sur les portes condamnées de ses 737 MAX 9, les mêmes que celle arrachée vendredi 5 janvier.
United a gagné 1,44%.
Plusieurs avertissements de baisses de chiffres d'affaires de la part de groupes technologiques ont par ailleurs refroidi l'humeur des investisseurs.
"Un avertissement sur les revenus du quatrième trimestre de Microchip Technology lié à un affaiblissement de l'environnement économique et le fait que Samsung Electronics indique que son bénéfice d'exploitation sera en baisse de 35% sur un an au quatrième trimestre" risque de susciter "des ventes dans le secteur des semi-conducteurs", a indiqué Patrick O'Hare de Briefing.com.
Microchip Technology a cédé 0,35%. Mais Nvidia, le concepteur de puissants microprocesseurs pour l'intelligence artificielle, qui cédait jusqu'à 0,80% en séance, a accéléré à un nouveau record à 531,40 USD (+1,70%).
Parmi les autres "Sept Magnifiques" de la tech, Apple a cédé 0,23%, Tesla a chuté de 2,28% mais Alphabet (Google) est monté de 1,44%.
Le fabricant de routeurs et d'équipements pour réseaux Juniper Network s'est envolé de 21,81% alors que Hewlett Packard Enterprise (HPE) préparerait son acquisition pour quelque 13 milliards d'USD, selon le Wall Street Journal.
Le fournisseur de logiciels pour jeux video Unity Software a fait part aux autorités boursières de la SEC de son intention de supprimer 1.800 emplois soit 25% de ses effectifs dans le cadre d'une restructuration. Le titre a lâché presque 8%.
Sur le front de la macro-économie, le département du commerce a annoncé une réduction du déficit commercial en novembre, signe d'un léger ralentissement de l'économie américaine.
Le déficit des biens et services des États-Unis avec le reste du monde a atteint 63,2 milliards d'USD, en baisse de 2% par rapport au mois précédent.
L'indicateur le plus important de la semaine sera l'inflation avec l'indice des prix CPI pour décembre aux États-Unis qui sera publié jeudi 11 janvier. Il devrait montrer une hausse mensuelle de 0,3%, selon les analystes.
AFP/VNA/CVN