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Un opérateur du New York Stock Exchange. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice Dow Jones a grappillé 0,03% à 37.440,34 points, le Nasdaq, à dominante technologique, a cédé 0,56% à 14.510,30 points et le S&P 500 a reculé de 0,34% à 4.688,68 points.
L'évolution des actions a été bridée également par une remontée des taux obligataires à dix ans qui ont à nouveau touché les 4% en séance pour la première fois depuis mi-décembre.
Vers 21h00 GMT, ils s'affichaient à 3,99% contre 3,91% la veille.
Parmi les indicateurs qui ont influencé les actions dès le début de la séance figure l'inflation en France et en Allemagne qui a légèrement sursauté à 3,7% sur un an en décembre, à cause de l'énergie et des services.
Cette poussée des prix montre que la Banque centrale européenne (BCE) ne peut pas relâcher trop vite la pression sur les taux.
Du côté de l'économie américaine, "les demandes hebdomadaires d'allocations chômage ont reculé de façon inattendue et les embauches dans le secteur privé, selon ADP, sont ressorties plus solides que prévu", a résumé Karl Haeling de LBBW, interrogé par l'AFP.
Les demandes hebdomadaires d'allocations chômage sont restées faibles, reculant de 18.000 à 202.000, un plus bas depuis trois mois, à la surprise des analystes.
Quant aux créations d'emplois dans le secteur privé, selon l'enquête mensuel ADP/Stanford Lab, elles sont apparues plus nombreuses que prévu en décembre à 164.000 contre 114.000 attendues par les analystes, semblant montrer que le marché du travail est encore dynamique.
Les chiffres officiels de l'emploi sont attendus vendredi 5 janvier. Les créations d'emplois devraient être moins nombreuses qu'en novembre, à 162.000 contre 199.000, selon les analystes. Le taux de chômage devrait passer de 3,7% à 3,8%.
"Le fait est que, pour que le marché obtienne les baisses de taux (de la Fed) qu'il prend déjà en compte dans les cours, notamment celle projetée en mars, il faut que les données commencent vraiment à montrer davantage de faiblesse", a expliqué Karl Haeling.
Patrick 0'Hare, de Briefing.com, a aussi repéré "une certaine anxiété qui grandit à l'idée que la Fed ne réduise pas ses taux autant que prévu".
À la cote, les laboratoires Eli Lilly, d'abord en hausse en début de séance, ont terminé en repli de 0,52%. Le groupe a annoncé le lancement d'un site de distribution directe de ses médicaments vedettes dont celui contre le diabète, qui favorise la perte de poids et est commercialisé sous le nom de Mounjaro.
Les titres cotés à New York du laboratoire danois Novo Nordisk, fabricant du médicament concurrent Ozempic, se sont eux envolés de 3,87%.
Le laboratoire américain Merck a été très recherché (+1,97%) après que la direction a indiqué travailler aussi sur des traitements anti-diabétiques, notamment qui font également perdre des kilos.
Les actions de la chaîne de pharmacies Walgreens Boots Alliance ont décroché de 5,12%.
La société a affiché des résultats conformes aux prévisions au premier trimestre et maintenu ses perspectives annuelles mais elle a réduit le montant de son dividende afin de préserver de la trésorerie.
L'enseigne concurrente CVS a cédé 0,42%.
Apple, première capitalisation de la place new-yorkaise, a perdu 1,27% à 181,91 dollars, plombant le Nasdaq.
Les perspectives du titre de la firme à la pomme ont été révisées à la baisse par la banque d'investissement Piper Sandler, après déjà un avis négatif de Barclays la semaine dernière, sur fond d'inquiétude pour la demande d'iphones.
D'autres méga-capitalisations de la tech ont terminé en territoire négatif, comme Alphabet (-1,65%) et Amazon (-2,63%).
Le fabricant de vélos d'appartements connectés Peloton a accéléré de presque 14% à 6,13 USD. Les investisseurs ont été séduit par son idée de partenariat avec TikTok pour créer une plateforme d'exercices en video.
AFP/VNA/CVN