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Des courtiers au New York Stock Exchange à Wall Street, le 29 janvier. |
Le Dow Jones Industrial Average, l'indice vedette de Wall Street, a perdu 0,94%, pour finir à 29.102,51 points.
Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a cédé 0,54%, à 9.520,51 points et le S&P 500, qui représente les 500 plus grandes entreprises de Wall Street, a aussi lâché 0,54% pour terminer à 3.327,71 points.
Sur la semaine toutefois, le Dow Jones a progressé de 3,00%, le Nasdaq de 4,04% et le S&P 500 de 3,17%. Ils avaient tous les trois clôturé à des niveaux inédits jeudi 6 février.
"La semaine a été assez explosive et il n'est pas inhabituel de voir les indices s'affaisser en raison d'investisseurs prenant quelques profits", a estimé Art Hogan de National Holdings.
Les acteurs du marché ont aussi pu, selon l'expert, faire preuve de prudence "au cas où on apprendrait de mauvaises nouvelles sur le coronavirus au cours du week-end".
Le bilan de la crise sanitaire a continué à s'aggraver vendredi 7 février, avec 31.161 personnes contaminées dans la partie continentale de la Chine, dont 636 sont mortes.
Dans le reste du monde, plus de 300 cas de contaminations ont été confirmés dans une trentaine d'États et de territoires, dont deux mortels à Hong Kong (Chine) et aux Philippines.
L'impact économique du nouveau coronavirus reste encore incertain. Aux États-Unis, les résultats d'entreprises et indicateurs publiés dans le courant de la semaine ont donné l'image d'une économie plutôt en forme.
Le rapport sur le marché du travail a conforté vendredi 7 février cette idée, l'économie américaine créant un plus grand nombre d'emplois que prévu, en particulier dans les secteurs de la construction et de la santé.
Le taux de chômage
augmente de 0,1 point, à 3,6%
Le taux de chômage a certes augmenté de 0,1 point, à 3,6%, mais cela s'explique par le fait que plus de 183.000 personnes sont de nouveau entrées sur le marché de l'emploi.
Le salaire horaire, de son côté, a gagné 0,25% par rapport au mois précédent, soit un peu moins qu'attendu par les analystes. Comparé à janvier 2019, il a progressé de 3,1%, un taux bien supérieur à celui de l'inflation (+2,3% en décembre selon l'indice PCI).
Dans l'ensemble, ce rapport reste positif pour les marchés car les créations d'emplois sont "encourageantes" et la hausse des salaires n'accélère "pas suffisamment pour faire craindre une hausse imminente des taux d'intérêt", souligne Patrick O'Hare de Briefing.
Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine reculait, évoluant vers 21h15 GMT à 1,580% contre 1,642% jeudi 6 février à la clôture.
Texte et photo : AFP/VNA/CVN