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Wall Street hésite entre forte hausse de la croissance américaine au deuxième trimestre et résultats d'entreprises globalement décevants, Twitter en tête. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Selon les résultats définitifs à la clôture, l'indice vedette de la place new-yorkaise, le Dow Jones Industrial Average, a lâché 0,30%, à 25.451,06 points.
Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a perdu 1,46%, à 7.737,42 points.
L'indice S&P 500 a abandonné 0,66%, à 2.818,82 points.
Sur la semaine, le Dow Jones et le S&P 500 ont tout de même pris 1,57% et 0,58%. Le Nasdaq a quant à lui perdu 1,06%.
"Les investisseurs ont davantage pris en compte les comptes trimestriels des entreprises que les chiffres de la croissance américaine", a commenté Peter Cardillo de Spartan Capital.
Particulièrement visé après une nouvelle salve de résultats vendredi 27 juillet, le titre Twitter s'est effondré de 20,5% et a emporté dans sa chute l'ensemble du secteur technologique.
Les valeurs "tech" regroupées au sein du S&P 500 ont perdu 1,99%, avec des chutes de 2,54% pour Alphabet, 2,17% pour Netflix et 1,66% pour Apple.
Au lendemain d'un effondrement de 19%, Facebook a également de nouveau perdu 0,78% vendredi 27 juillet.
"On sent une fragilité économique du secteur technologique, d'autant qu'il est actuellement sous l'oeil du régulateur", a affirmé Jack Ablin de Cresset Wealth Advisors.
Le réseau social de Mark Zuckerberg a notamment pâti, lors de la publication de ses résultats jeudi 26 juillet, des nouvelles règles européennes sur les droits des usagers.
D'autres résultats ont pesé vendredi 27 juillet sur la tendance, à l'instar de Colgate-Palmolive (-0,42%), ExxonMobil (-2,75%), Electronic Arts (-5,70%), Intel (-8,59%) et Amgen (-0,83%).
Les progressions d'Expedia ("9,53%), Starbucks ("1,36%) et Amazon (+0,51%) après leurs comptes trimestriels n'ont pas suffi à relever le marché.
Les indices ont par ailleurs chuté malgré la forte progression de la croissance américaine, qui a atteint 4,1% au deuxième trimestre, au-dessus de 4% pour la première fois depuis quatre ans.
"C'est une croissance vigoureuse", a observé Chris Low de FTN Financial.
Toutefois, "il semble y avoir un sentiment assez répandu que cette croissance a atteint un pic désormais", a affirmé Jack Ablin de Cresset Wealth Advisors.
Le marché obligataire se détendait: le rendement sur la dette américaine à dix ans baissait à 2,955%, contre 2,976% jeudi 26 juillet à la clôture, et celui à 30 ans à 3,083%, contre 3,099% en fin de séance précédente.