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Le New York Stock Exchange à New York, le 8 mai. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average a pris 1,52% à 24.575,90 points. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a gagné 2,08% à 9.375,78 points. L'indice élargi S&P 500 est monté de 1,67% à 2.971,61 points. Valeurs phares de cet indice, qui représente les 500 plus grandes entreprises de Wall Street, les géants Facebook (+6,04%) et Amazon (+1,98%) ont touché de nouveaux sommets.
Le géant du commerce en ligne a par ailleurs lancé mercredi 20 mai Crucible, son premier jeu vidéo à gros budget, affichant ses ambitions dans cette industrie lucrative, qui a beaucoup profité du "Grand confinement". En s'établissant respectivement à 229,97 dollars et 2.497,94 dollars, les titres de Facebook et Amazon ont dépassé leurs précédents records atteints plus tôt dans l'année.
Après avoir entamé la semaine dans le vert lundi 18 mai, avec des signes encourageants concernant le développement d'un possible vaccin contre le coronavirus, Wall Street avait baissé mardi 19 mai avant de rebondir mercredi 20 mai. "C'est une semaine sens dessus dessous", résume Art Hogan de National. Si le marché avait pris avec plus de précaution mardi 19 mai les résultats préliminaires pour un vaccin expérimental contre le virus de la société américaine de biotechnologique Moderna, c'est l'espoir d'un rebond de l'économie américaine qui a semblé prédominer mercredi 20 mai.
Minutes
Par ailleurs, la Réserve fédérale a publié en cours de séance les minutes de la dernière réunion de son comité monétaire, en avril. La Fed s'est notamment inquiétée de la destruction de certains secteurs d'activité si ceux-ci restaient boudés par les clients et ce, malgré l'assouplissement des mesures de confinement dans de nombreux États fédérés américains. La pandémie fait peser sur l'économie de nombreux risques à moyen et long termes, ont également relevé les membres du comité monétaire de la Fed.
Selon M. Hogan, l'approche du président de la Banque centrale américaine, Jerome Powell, a été "cohérente et systémique" depuis le début de la crise liée au coronavirus. "Il n'a cessé de dire que la Fed n'était pas à court de munitions et qu'elle continuerait de mener une politique monétaire agressive pour compenser les effets de la pandémie", note M. Hogan.
Parmi les autres valeurs du jour, le spécialiste du bricolage et de la jardinerie Lowe's (+0,10%) a publié des résultats trimestriels supérieurs aux attentes, faisant notamment part d'un bond de ses ventes, à magasin comparable, de plus de 11% alors que les analystes s'attendaient à une progression de 3,3%. La chaîne de grands magasins Target (-2,87%) a aussi fait mieux que prévu, bénéficiant notamment d'une forte hausse de ses ventes en ligne avec la pandémie de COVID-19, mais ses profits ont reculé.
Le constructeur de motos Harley-Davidson, qui rouvre progressivement ses usines en Amérique du Nord, a grimpé de 4,17%. Johnson & Johnson a reculé de 0,90%. Le groupe américain a annoncé mardi soir 19 mai qu'il allait cesser de vendre aux États-Unis et au Canada sa poudre pour bébés à base de talc, dont les ventes avaient déjà reculé en raison de l'évolution des habitudes et d'une méfiance vis-à-vis du produit.
Des milliers de plaintes accusant le produit de contenir de l'amiante et de provoquer des cancers ont été déposées ces dernières années, Johnson & Johnson ayant été condamné à plusieurs reprises. Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine reculait, s'établissant à 0,6818% contre 0,6882% mardi soir 19 mai.