>>Wall Street termine en ordre dispersé une séance très erratique
>>Wall Street, entraînée par le rebond de la technologie, finit en hausse
L'indice vedette de Wall Street, le Dow Jones Industrial Average, a pris 0,29%, à 24.597,38 points. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette de Wall Street, le Dow Jones Industrial Average, a pris 0,29%, à 24.597,38 points. L'indice Nasdaq, à forte coloration technologique, a reculé de 0,39%, à 7.070,33 points. L'indice élargi S&P 500 a cédé 0,02%, à 2.650,54 points. Les indices ont beaucoup hésité entre pertes et gains tout au long de la séance.
"C'est comme si le marché cherchait à grimper mais se heurtait à des obstacles", a avancé Peter Cardillo de Spartan Capital Securities. "C'est peut-être lié au fait que les investisseurs cherchent à réaliser certaines opérations avant la fin de l'année pour des raisons fiscales", a-t-il relevé.
Toutes ces oscillations pourraient en tout cas signaler, selon le spécialiste, que les indices ont touché un plancher et sont amenés à rebondir.
Les investisseurs, s'inquiétant des conséquences potentielles des tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis sur les bénéfices des entreprises américaines et sur la croissance mondiale de façon générale, ont continué à surveiller les négociations entre les deux pays.
Signe encourageant jeudi 13 décembre, la Chine s'est dite ouverte à des discussions, qu'elles aient lieu sur son sol ou sur le territoire américain, pour tenter de résoudre les différends qui empoisonnent les relations bilatérales.
Le conseiller en politique commerciale de la Maison Blanche Peter Navarro a toutefois aussi souligné que les récents gestes positifs de Pékin ne devaient pas faire oublier le véritable enjeu des négociations - mettre fin aux pratiques commerciales déloyales de la Chine -, et a souligné la nécessité de se montrer ferme dans les tractations.
GE rebondit
Les courtiers de Wall Street ont par ailleurs accueilli placidement les décisions de la Banque centrale européenne, qui a sans surprise annoncé le maintien de ses taux directeurs à un bas niveau et acté l'arrêt en fin d'année de son programme historique de rachats nets d'actifs lancé en 2015 pour stimuler l'économie.
La séance a aussi été marquée jeudi 13 décembre par le bond de l'action du conglomérat en difficultés General Electric, qui a pris 7,30% après la publication d'une note de la banque JPMorgan relevant sa recommandation sur le titre.
General Motors, qui a annoncé fin novembre la suppression en 2019 de 15% des emplois du groupe, a de son côté perdu 1,60% alors que Donald Trump a vivement critiqué jeudi 13 décembre la patronne du constructeur automobile, Mary Barra, en l'accusant de choix stratégiques erronés.
Apple, qui a dévoilé jeudi 13 décembre des investissements dans plusieurs sites aux États-Unis dont la création d'un nouveau "campus" pour un milliard de dollars au Texas, s'est apprécié de 1,09%.
Delta a cédé 4,83%. Le groupe a indiqué à l'occasion d'une journée investisseurs miser pour 2019 sur un bénéfice ajusté par action de 6 à 7 dollars, là où les analystes tablent en moyenne sur 6,7 dollars, et sur un chiffre d'affaires en hausse de 4% à 6%.
Du côté des indicateurs, les demandes hebdomadaires d'allocations chômage aux États-Unis ont nettement baissé la semaine dernière, dépassant les attentes des analystes et glissant à leur plus bas niveau depuis près de trois mois.
Les prix des produits importés aux États-Unis ont de leur côté fortement reculé en novembre, essentiellement du fait d'une chute des prix de l'énergie.
Sur le marché obligataire, le taux sur la dette à 10 ans des États-Unis évoluait vers 21h30 GMT à 2,909% contre 2,910% mercredi 12 décembre à la clôture et celui à 30 ans à 3,167% contre 3,152% la veille.
AFP/VNA/CVN