>>Wall Street, reprenant son souffle, termine en petite baisse
>>Wall Street accueille avec enthousiasme des propos du patron de la Fed
>>Guerre commerciale: la Chine espère une solution pendant le G20
L'indice Nasdaq, à forte coloration technologique, s'est également apprécié de 0,79%, pour clôturer à 7.330,54 points. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette de Wall Street, le Dow Jones Industrial Average, a gagné 0,79% pour finir à 25.538,46 points.
L'indice Nasdaq, à forte coloration technologique, s'est également apprécié de 0,79%, pour clôturer à 7.330,54 points.
L'indice élargi S&P 500 a gagné 0,82% pour terminer à 2.760,16 points.
Wall Street finit ainsi sur une note positive une semaine également marquée par un léger changement de ton des responsables de la Banque centrale américaine bien accueilli par les investisseurs: le Dow Jones (+5,16%) a enregistré sa plus forte progression depuis 2016, le Nasdaq (+5,64%) et le S&P 500 (+4,85%) depuis 2011.
Vendredi 30 novembre, les acteurs du marché étaient surtout concentrés sur le G20.
"C'était rassurant de voir les présidents américain, canadien et mexicain enfin signer" le nouvel accord commercial qui les unit et "d'entendre Donald Trump suggérer qu'un compromis pourrait être trouvé avec la Chine", a souligné Christopher Low, économiste pour FTN Financial.
Alors que le conflit commercial entre les États-Unis et la Chine commence à peser sur la croissance mondiale, la rencontre samedi 1er décembre entre le locataire de la Maison Blanche et Xi Jinping constitue un des points d'orgue du week-end du G20.
Les observateurs du marché ne s'attendent pas vraiment à la conclusion d'un accord commercial formel entre les États-Unis et la Chine mais espèrent un compromis pouvant aboutir à une trêve dans la mise en oeuvre des barrières douanières.
Les groupes Caterpillar et Boeing, particulièrement sensibles à tout développement dans les relations des États-Unis avec ses partenaires commerciaux, ont pris respectivement 4,18 et 1,23%.
Microsoft détrône Apple
Les indices ont aussi continué à profiter vendredi 30 novembre du léger revirement opéré cette semaine par les responsables de la Banque centrale américaine dans leur communication, selon Christopher Low.
Ils avaient ainsi bondi mercredi 28 novembre quand le président de l'institution, Jerome Powell, a affirmé que les taux d'intérêt étaient "juste en dessous" du niveau considéré comme neutre pour l'économie. Une petite phrase interprétée par les marchés comme un futur ralentissement dans les hausses des taux.
Le compte-rendu de la réunion monétaire du 8 novembre publié jeudi 29 novembre a de son côté mis en avant la volonté des responsables de la Fed de se détacher d'un message d'orientation monétaire trop précis pour être plus libres face aux signes que donne l'économie.
Pour les investisseurs, dont beaucoup redoutent une remontée trop rapide des taux d'intérêt, "c'est comme si la Fed venait d'éloigner un peu le risque d'une récession et cela justifie sans doute une valorisation un peu plus élevée sur le marché des actions", a avancé Christopher Low.
Sur le marché obligataire, le taux de la dette à 10 ans des États-Unis est repassé sous la barre des 3%, et évoluait vers 20h20 GMT à 2,995%, contre 3,030% jeudi 29 novembre à la clôture.
Autre fait marquant du jour: le groupe informatique Microsoft a subtilisé à Apple sa place d'entreprise la plus chère à Wall Street en clôturant à une capitalisation boursière de 851,2 milliards de dollars contre 847,4 milliards pour la marque à la pomme.
Parmi les autres valeurs, le géant mondial de l'hôtellerie Marriott a perdu 5,59% après avoir annoncé le piratage d'une base de données pouvant contenir les informations d'environ 500 millions de clients.
Facebook, qui a confirmé jeudi soir 29 novembre que sa numéro deux Sheryl Sandberg avait demandé à ses collaborateurs de se renseigner pour savoir si le milliardaire George Soros avait un intérêt financier à ternir l'image de l'entreprise, s'est apprécié de 1,39%.
AFP/VNA/CVN