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Le bâtiment du New York Stock Exchange. |
Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, a grappillé 0,12% à 30.723,60 points et l'indice élargi S&P 500 a pris 0,10% à 3.830,17 points tandis que le Nasdaq, à forte coloration technologique, a cédé 0,02% à 13.610,54 points.
"Les marchés passent au crible une série d'indicateurs mondiaux mitigés montrant que l'activité du secteur des services en Chine et en Europe a souffert plus que prévu, mais qu'elle s'est accélérée aux États-Unis tandis que la croissance de l'emploi dans le secteur privé y a facilement dépassé les prévisions", ont souligné les analystes de Charles Schwab.
Alors que la saison des résultats trimestriels se poursuit outre-Atlantique, "on se rappelle qu'il y a quand même des entreprises phénoménales aux États-Unis, le dernier exemple en date étant Google", a par ailleurs relevé Gregori Volokhine de Meeschaert Financial Services.
Alphabet, la maison-mère de Google et YouTube, s'est envolé de 7,1% après avoir fait part d'un bénéfice net de 15,2 milliards de dollars au quatrième trimestre.
Le géant du commerce en ligne Amazon a pour sa part dépassé les 100 milliards de chiffre d'affaires trimestriel pour la première fois de son histoire et vu son bénéfice doubler, à 7,2 milliards de dollars.
Mais le groupe a aussi annoncé que son fondateur Jeff Bezos allait céder au troisième trimestre le poste de directeur général, tout en restant président du conseil d'administration. Son titre a perdu 2,00%.
Les investisseurs observent également les discussions en cours à Washington entre républicains et démocrates "et ils voient bien que les propositions pour un nouveau plan de soutien à l'économie, de respectivement 600 milliards et 1.900 milliards de dollars, sont trop éloignées", a remarqué M. Volokhine.
"Le marché fait le pari qu'il y aura rapidement un vote avec une simple majorité démocrate pour l'adoption d'un programme qui devrait injecter beaucoup d'argent dans l'économie américaine et avoir un effet favorable sur la consommation et l'épargne", a ajouté l'analyste.
Enfin, "la volatilité qui s'était intensifiée la semaine dernière à cause de l'activisme d'investisseurs particuliers semble continuer à s'estomper", ont remarqué les analystes de Charles Schwab.
La fièvre spéculative emmenée par une rébellion de petits porteurs contre les grands fonds d'investissement avait poussé l'action de la chaîne de magasins de jeux vidéo GameStop à d'improbables sommets la semaine dernière et perturbé le reste du marché.
GameStop, après s'être effondré de 72% en deux séances les 31 janvier et 1er février, a simplement pris 2,7% mercredi 3 février.
AFP/VNA/CVN