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Des flacons du vaccin contre le COVID-19 de Pfizer-BioNTech , dans un centre de vaccination à Freising en Allemagne, le 2 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le vaccin anti-COVID serait ainsi un des plus gros "blockbusters" de l'Histoire de la pharmacie.
Pfizer s'attend par ailleurs à dégager sur ce produit une marge avant impôt d'environ 25% à 30%, détaille un communiqué mardi 2 février.
Le groupe a déjà vendu au quatrième trimestre pour 154 millions d'USD du vaccin, autorisé dans plusieurs pays en décembre, et il en avait distribué 65 millions de doses au 31 janvier.
Mais comme d'autres fabricants de vaccins anti-COVID, Pfizer peine à répondre à la demande.
Il avait ainsi annoncé mi-janvier un ralentissement temporaire des livraisons dans l'Union européenne à la suite de modifications de la chaîne de production de l'usine belge de Puurs, ce qui avait provoqué l'irritation de plusieurs gouvernements européens.
Pfizer, qui s'est notamment engagé à livrer 200 millions de doses aux États-Unis d'ici fin mai et 300 millions au total à l'Union européenne, a passé des accords avec les laboratoires suisse Novartis et français Sanofi pour qu'ils aident à la fabrication.
Pfizer et BioNTech espèrent pouvoir produire au total deux milliards de doses de leur vaccin anti-COVID d'ici la fin de l'année, en comptant six doses par flacon - ils avaient initialement prévu d'en inclure que cinq doses.
Il est "de plus en plus probable" que le vaccin contre le COVID-19 représentera une source régulière de revenus, comme pour la grippe, a souligné le PDG Albert Bourla lors d'une conférence téléphonique : il va sans doute falloir faire des rappels régulièrement pour maintenir un niveau d'immunité satisfaisant dans l'ensemble de la population et peut-être contrer la menace de nouveaux variants.