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La statue "Charging Bull" dans le quartier de Wall Street à New York. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon des résultats définitifs à la clôture, l'indice Dow Jones a accroché un nouveau record à 36.157,58 points (+0,29%) tout comme le Nasdaq qui a bondi de 1,04% à 15.811,58 points et le S&P 500 à 4.660,57 points (+0,65%).
L'indice Russell 2000 des petites capitalisations est aussi parvenu à un record, terminant à 2.404,28 points en hausse de 1,80%.
Wall Street avait commencé la séance sur la pointe des pieds, jusqu'à l'issue de la réunion monétaire de la Banque centrale américaine (Fed), en début d'après midi. Les indices sont alors partis en territoire positif avec la confirmation des plans de la Fed.
La Réserve fédérale américaine a annoncé la diminution de 15 milliards de dollars chaque mois de ses achats d'actifs, pour terminer ces injections de liquidités au milieu de 2022.
Jerome Powell, le patron de la Fed, a indiqué que la Banque centrale pouvait être "patiente" avant de relever les taux d'intérêt et que l'inflation, certes "élevée", était poussée par des facteurs "qui devraient être temporaires".
"Compte tenu du discours sur l'inflation, le ton est plus accommodant que prévu et confirme notre opinion selon laquelle la Fed ne commencera pas à relever les taux d'intérêt avant le début de 2023", a commenté Paul Ashworth, économiste pour Capital Economics.
Sur le marché obligataire, les taux sur les bons du Trésor à 10 ans se sont toutefois tendus à 1,5772 % contre 1,5488%.
Pas de surprise
Pour Karl Haeling de LLBW, "la décision de la Fed était largement anticipée et la réaction du marché montre qu'il n'avait pas peur". "Pas de surprise donc et, en outre, les indicateurs du jour étaient solides", a ajouté l'analyste.
Parmi eux, les créations d'emplois dans le secteur privé ont fortement augmenté aux États-Unis le mois dernier, dépassant largement les attentes.
En octobre, 571.000 emplois privés ont été créés, selon l'enquête mensuelle de la firme de services aux entreprises ADP.
Cette enquête présage normalement de solides embauches dans les chiffres officiels qui sont attendus vendredi. Secteurs privé et public confondus, 400.000 créations d'emplois sont attendues tandis que le taux de chômage devrait apparaître en très léger recul, à 4,7% contre 4,8% en septembre.
Au rang des actions, le loueur de voiture avec chauffeur Lyft a annoncé une forte hausse de ses résultats au troisième trimestre. Le groupe a signalé un triplement des courses vers les aéroports et s'est réjoui du retour des habitudes de déplacement. L'action a grimpé de 8,19% à 49,03 USD. Celle de son concurrent Uber a suivi (+6,53% à 45,69 USD).
Plusieurs actions ont affiché des évolutions extrêmes rappelant l'épisode des actions virales comme celles de GameStop qui avaient déstabilisé Wall Street au début de l'année.
L'action de la chaîne d'équipements pour la maison Bed Bath and Beyond, qui était déjà un titre qui enthousiasmait les boursicoteurs en ligne mais qui faisait aussi l'objet de paris à la baisse (short) de la part des investisseurs, a grimpé de 15,22% à 19,30 USD. L'enseigne a annoncé un partenariat de distribution avec les supermarchés Kroger.
Le loueur de voitures Avis, dont la cotation avait été plusieurs fois interrompue la veille parce qu'hyper-volatile, est redescendu de 16,54% à 298,09 USD.
Le groupe de location de voitures a annoncé des résultats mirobolants au troisième trimestre avec la reprise des déplacements et les augmentations de prix.
Le site américain d'annonces immobilières Zillow était un autre exemple de ces mouvements extrêmes. L'action a chuté de 24,92% à 65,47 USD après que le groupe a annoncé mettre un terme à son activité d'achat et de revente de biens immobiliers et le licenciement d'un quart de ses effectifs.
AFP/VNA/CVN