>>Wall Street : les trois principaux indices terminent sur des records
>>La Bourse de Paris garde son élan d'octobre
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À 09h25, l'indice vedette CAC 40 lâchait 1,07 point à 6.892,22 points. Lundi 1er novembre, il avait fini en hausse de 0,92%, à une cinquantaine de points de son record absolu.
Malgré les records enregistrés la veille par les trois principaux indices de Wall Street, les marchés peinent à trouver une dynamique ce mardi 2 novembre.
"Les investisseurs sont actuellement partagés entre la crainte de manquer un potentiel rallye de fin d'année et quelques interrogations concernant la réunion de la Fed de demain soir", explique John Plassard, responsable de l'investissement chez Mirabaud.
C'est en effet l'actualité des banques centrales qui va occuper les marchés cette semaine. Après avoir massivement soutenu l'économie face à la crise en injectant des milliards de liquidités, elles doivent désormais faire face à l'accélération de l'inflation et conjuguer le retrait progressif de leurs aides avec l'état actuel de l'économie.
Ce mardi 2 novembre, la Banque centrale d'Australie (RBA) a décidé de maintenir ses taux d'intérêt à un niveau historiquement bas pour 2022. Mais une hausse l'année suivante, plutôt que 2024, est désormais "plausible", selon son gouverneur.
Ensuite ce sera la Fed qui tiendra jusqu'à mercredi 3 novembre sa réunion de politique monétaire, à l'issue de laquelle les analystes s'attendent à l'annonce d'un plan de réduction des achats d'actifs.
Son objectif est de ramener progressivement ses rachats d'actifs de 120 milliards d'USD par mois actuellement, à zéro d'ici mi-2022.
L'évolution des taux d'intérêt directeurs demeure cependant floue et les investisseurs surveilleront d'autant plus les déclarations concernant "le calendrier des hausses de taux d'intérêt, car la menace inflationniste continue de croître", estime Saxo Banque.
Enfin, jeudi 4 novembre, la Banque d'Angleterre (BoE) pourrait relever son taux directeur pour la première fois depuis août 2018 et devancer ainsi la plupart des autres banques centrales.
Les minières à la peine
ArcelorMittal reculait de 2,67% à 29,12 euros, Eramet de 2,89% à 70,45 euros et Aperam de 2,19% à 50,92 euros. Selon l'agence Bloomberg, les prix du minerai de fer et de l'aluminium reculaient nettement en lien avec une baisse de la production d'acier en Chine et des inquiétudes concernant le ralentissement de l'économie et l'inflation dans le pays.
Acquisition chez Stellantis
Le groupe automobile a finalisé l'acquisition de la société de financement First Investors, rebaptisée Stellantis Financial Services US Corp, pour soutenir son plan de croissance aux États-Unis. Stellantis prenait 0,44% à 17,50 euros.
AFP/VNA/CVN