>>Wall Street finit à des niveaux records, portée par l'emploi américain
Le New York Stock Exchange (NYSE) à Wall Street (New York), le 23 mars. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Dow Jones a perdu 0,60% à 34.577,37 points, le Nasdaq a gagné 0,17% à 14.663,64 points, un nouveau record, tandis que l'indice élargi S&P 500 s'est replié de 0,20% à 4.343,55 points, selon des chiffres définitifs.
"Traditionnellement, à cette époque de l'année, on voit généralement des volumes plus faibles et moins de volatilité", a expliqué Peter Hanks, de la société d'investissements IG Group, après une semaine qui a vu les trois indices majeurs de Wall Sreet atteindre de nouveaux records.
"Beaucoup de gens abandonnent leur poste de travail pour aller regarder du football américain ou du football", a-t-il glissé.
En l'absence d'indicateur majeur, l'annonce d'une croissance moins rapide que prévue du secteur des services en juin a suffi à faire baisser légèrement le marché, qui s'est quelque peu repris par la suite.
La nouvelle a aussi poussé les taux obligataires à la baisse. Le taux des emprunts américains à 10 ans est descendu en-deçà de 1,40% pour la première fois depuis fin février et poursuivait son repli en fin d'après-midi (1,34%). Une progression moins vigoureuse de l'économie américaine tend à éloigner la perspective d'une hausse des taux d'intérêt par la Réserve fédérale américaine, ce qui peut peser, à la baisse, sur les taux des emprunts d'État.
Selon Peter Hanks, il faudra attendre le début de la saison des résultats, avec les banques en lever de rideau, pour permettre au marché de prendre une direction claire.
Habituellement en retrait par rapport aux valeurs traditionnelles de Wall Street, les sociétés chinoises ont fait la Une mardi 6 juillet, dans le sillage du "Uber chinois", Didi Chuxing.
Dans la tourmente moins d'une semaine après son introduction en Bourse, mercredi dernier, le titre a cédé 18,93% à 12,59 dollars.
Depuis vendredi, l'Autorité chinoise de surveillance de la cybersécurité a successivement ouvert une enquête sur l'application de véhicules de tourisme (VTC), interdit à la société d'accepter de nouveaux utilisateurs et sommé les plateformes d'applications de retirer Didi de leur offre.
Deux autres sociétés chinoises, Full Truck Alliance (fret et réservation de camions) et Kanzhun (recherche d'emploi), sur lesquelles le régulateur a également annoncé enquêter lundi 5 juillet, ont aussi vécu une journée douloureuse, abandonnant respectivement 6,41% et 15,95%.
Le contexte de durcissement réglementaire des autorités chinoises a affecté les titres de nombreuses autres entreprises chinoises cotées à Wall Street, notamment le géant du commerce en ligne Alibaba, qui a perdu 2,88% à 211,47 dollars.
Parmi les valeurs américaines, le titre Microsoft n'a que brièvement et modérément réagi à l'annonce de l'annulation du mégacontrat de "cloud" (10 milliards de dollars) que la société informatique avait initialement remporté en 2019 après un appel d'offres du ministère de la Défense.
L'action Microsoft a fini stable à 277,66 dollars.
Après la cyberattaque géante qui a visé, en fin de semaine dernière, la société informatique Kaseya et, à travers elle, des centaines d'entreprises, le spécialiste de la cybersécurité CrowdStrike a connu une séance faste.
Le titre de cette société qui frôle les 50 milliards de dollars de capitalisation a fini en hausse de 4,91%, à 264,98 dollars.
AFP/VNA/CVN