Un opérateur du New York Stock Exchange. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon des résultats définitifs à la clôture, l'indice Dow Jones a cédé 0,14% à 32.798,40 points, le Nasdaq a lâché 0,18% à 12.368,98 points et le S&P 500 0,28% à 4.118,63 points.
"Il n'y avait pas grand chose à se mettre sous la dent aujourd'hui : pas de résultats de sociétés majeurs, un indicateur d'activité manufacturier un peu meilleur que prévu et le marché sortait d'une semaine et d'un mois très forts", a indiqué Art Hogan de B. Riley Wealth.
"Nous étions un peu dans le mode +on attend de voir+", a-t-il souligné.
Au cours de la semaine, les investisseurs vont guetter l'indice d'activité américain dans les services mercredi et surtout les chiffres de l'emploi vendredi 29 juillet.
Ceux-ci devraient indiquer si l'économie ralentit, alors que le PIB du deuxième trimestre s'est contracté (-0,9%). Les projections misent sur 250.000 créations d'emplois après 372.000 en juin et sur un taux de chômage stable à 3,6%.
Les titres des groupes pétroliers
ont chuté
La croissance de l'activité manufacturière aux États-Unis a un peu ralenti en juillet, selon l'indice de la fédération professionnelle ISM publié lundi 1er août, qui est tombé, pour le deuxième mois d'affilée, au plus bas depuis juin 2020.
Mais à 52,8%, une baisse de 0,2 point par rapport à juin, il s'est cependant inscrit meilleur que prévu, d'autant plus que la composante des prix facturés a ralenti sa hausse.
Le volume des échanges boursiers était faible ce qui expliquait la volatilité des indices qui ont oscillé du vert au rouge tout au long de la journée, a souligné Art Hogan.
Encore 150 sociétés du S&P 500 doivent annoncer leurs résultats cette semaine. Parmi elles Uber, Caterpillar, Eli Lilly, Starbucks.
Boeing s'est envolé de 6,13% à 169,07 USD alors que l'autorité aérienne américaine FAA est proche d'accorder un feu vert à la reprise des livraisons du long-courrier 787, plus d'un an après la découverte de plusieurs vices de fabrication.
Le plan de certification de l'appareil a été approuvé mais les livraisons ne sont pas encore imminentes, a indiqué une source proche du dossier.
Le croisiériste Royal Caribbean s'est effondré de 7,57% à 35,78 USD alors que la compagnie a annoncé lancer un emprunt de 900 millions d’USD pour racheter une partie de sa dette. Les autres croisiéristes ont aussi bu la tasse, comme Norwegian Cruise (-1,40%) ou Carnival Corporation (-1,55%).
Les titres des groupes pétroliers ont chuté dans le sillage d'une baisse des prix du baril avant une réunion des producteurs de l'OPEP+ mercredi 3 août et dans la crainte d'un ralentissement de la Chine dont l'activité manufacturière a marqué le pas en juillet.
Exxon a perdu 2,53% à 94,47 USD et Chevron 2% à 160,51 USD.
Sept secteurs du S&P sur 11, dont l'énergie en tête, ont conclu dans le rouge. Les rendements obligataires sur les bons du Trésor à 10 ans se sont encore repliés à 2,59% contre 2,64% vendredi 29 juillet, un plus bas depuis début avril.
Le billet vert s'est également replié face aux principales monnaies.