>>Wall Street, lestée par Apple et Nvidia, plonge à la clôture
>>Wall Street hésite, entre commerce, pétrole et semi-conducteurs
Des traders à la Bourse de New York |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon les résultats définitifs à la clôture, l'indice vedette de Wall Street, le Dow Jones Industrial Average, a lâché 0,73%, à 24.285,95 points.
Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a cédé 0,48% à 6.938,98 points.
L'indice élargi S&P 500 a abandonné 0,66% à 2.632,56 points.
Les sociétés liées à l'industrie pétrolière ont lourdement chuté vendredi 23 novembre, ExxonMobil perdant 2,67%, Chevron 3,38%, ConocoPhillips 2,57%, et Schlumberger 2,67%.
Ces plongeons sont survenus dans le sillage d'une dégringolade des cours du pétrole. Le prix du brut new-yorkais et londonien perdaient plus de 5% en cours de séance, le baril de Brent passant même sous les 60 dollars pour la première fois depuis plus d'un an.
"Le déclin des prix du pétrole est inquiétant car il signifie que l'économie mondiale s'affaiblit et qu'elle pourrait voir survenir une récession", a estimé Peter Cardillo de Spartan Capital, en référence aux inquiétudes sur la baisse de la demande mondial de brut.
De l'Europe à l'Asie, de nombreux pays à travers le monde sont confrontés à un ralentissement de leur activité et donc à une baisse de leurs besoins en énergie pour produire.
De plus, la guerre commerciale entre Pékin et Washington, fait craindre une aggravation de ce ralentissement à l'échelle mondiale dans la mesure où les deux plus grosses économies du monde s'imposent des droits de douane punitifs qui pèsent sur leur activité.
Côté offre, la production américaine à des records, couplée à une production abondante de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), fait craindre une surabondance.
Dans ce contexte, le cocktail entre baisse des volumes en raison du week-end prolongé de Thanksgiving aux États-Unis et inquiétudes accrues, a mené à une hausse de la volatilité des indices boursiers près de son plus haut niveau depuis le début du mois.
Amazon, le grand champion de la vente en ligne, reculait aussi légèrement (-0,97%).
Le titre du géant a également été surveillé alors que des salariés en Espagne, Allemagne et Grande-Bretagne se sont mis en grève pour exiger de meilleures conditions de travail.