Vovinam : plus de 300 combattants à l'assaut des 2es Championnats du monde

Les 2es Championnats du monde de vovinam ont démarré le 28 juillet au gymnase Phu Tho, à Hô Chi Minh-Ville. Plus de 300 combattants de 22 délégations sportives nationales dont la France, l'Allemagne, l'Italie, le Danemark, la Suisse, la Roumanie, l'Espagne, le Laos, le Cambodge, l'Indonésie et bien sûr le Vietnam, qui accueille la compétition, y participent.

Pour la journée inaugurale, les sportifs et sportives se sont mesurés dans cinq catégories de kata (enchaînements de mouvements) et six catégories de combat. Rebelote aujour d'hui. Et le 30 juillet, les participants tenteront de briller dans les sept catégories de kata au programme.

Les athlètes sont très heureux de participer à un tel événement au Vietnam. Le Viêt kiêu d'Allemagne Trân Dinh Du, médaillé de bronze lors des premiers championnats du monde, confie : "Bien que je sois né en Allemagne, j'ai choisi le vovinam comme art martial, tout simplement parce que je suis Vietnamien. Je me réjoui déjà de pouvoir côtoyer des amis venus du monde entier et ferai de mon mieux pour aller le plus loin possible dans la compétition". Fait intéressant : parmi les combattants de la sélection allemande, cinq sont Viêt kiêu .

Depuis longtemps, la sportive roumaine Mioara pense et vit vovinam, ayant fait du Vietnam un pays très proche dans son cœur. "Je préfère appeler cet art martial vovinam plutôt que Viêt Vo Dao comme c'est couramment le cas. Les arts martiaux vietnamiens intéressent les pratiquants non seulement par la diversité des techniques qu'ils proposent mais encore par le style fluide des mouvements de démonstration".

Pratiquant le vovinam depuis six mois seulement, le taekwondoka Sadavanh Khoenviseth, médaillé d'argent aux 22es et 23es SEA Games, souligne que les techniques de combat et de démonstration l'ont conquis. Il confie qu'après ce tournoi, il pourrait participer à la formation des jeunes sportifs en vovinam pour les futurs tournois internationaux.

Selon le maître Sudorruslan, venu de France, le vovinam a commencé à se développer en banlieue parisienne à partir de 1977. La France compte aujourd'hui plus de 3.000 adeptes. La raison pour laquelle les Français aiment cet art martial est qu'il leur apporte une bonne condition physique, mais aussi spirituelle, avec un code éthique bien établi.

Aux dires du maître indien Praveen Garg, les techniques de vovinam sont "très difficiles, surtout pour les démonstrations". Mais c'est aussi cette difficulté qui a conquis de nombreux adeptes ou simples spectateurs vers cet art martial.

Giang Ngân/CVN

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