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Nicolas Le Goff et Jean Patry montent au bloc sur le smash du Bulgare Tsvetan Sokolov au Tournoi de qualification olympique de Berlin, le 6 janvier. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Au lendemain de leur brillante victoire contre les favoris serbes, les Bleus ont sans doute manqué de fraîcheur face à une Bulgarie qui leur a proposé un rude combat physique. Mais la défaite au tie-break (25-23, 17-25, 25-22, 19-25, 15-8) leur octroie un point précieux dans la course à la qualification pour les demi-finales de jeudi 9 janvier.
"On est vivants grâce aux deux sets qu'on a arrachés, c'était vraiment très très important", s'est félicité le sélectionneur Laurent Tillie, "on a un match pour continuer à rêver aux Jeux, et on a presque 48h pour bien se reposer et bien recharger les batteries".
Pour être certains de passer sans dépendre des résultats des autres équipes, les Tricolores devront dominer la Hollande mercredi soir 8 janvier (20h45) en perdant au maximum un set.
Le tournoi dans la capitale allemande délivre le dernier ticket européen pour les Jeux olympiques de Tokyo, avec une concurrence forte, notamment la Serbie championne d'Europe en titre dans le groupe de la France, et l'Allemagne et la Slovénie dans l'autre groupe.
"Un bon point de pris"
"On est déçus parce qu'on aurait pu à moitié valider la qualification pour les 1/2 finales", a admis Barthélémy Chinenyeze, "là ça va être plus compliqué, le prochain match sera un match couperet, mais c'est carrément jouable, on est toujours motivés et on va le faire".
Les joueurs de l'équipe de France se sont inclinés devant la Bulgarie au tournoi de qualification olympique de Berlin, le 6 janvier. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Son coéquipier Jean Patry, qui a remarquablement suppléé au poste crucial de pointu Stephen Boyer, absent pour raisons personnelles, voulait même voir des motifs de satisfaction dans cette défaite : "Ça a été un gros combat, on s'y attendait, mais c'est un bon point qui est pris, on n'a rien lâché", a dit le joueur de 23 ans, de nouveau meilleur marqueur de son équipe (20 points), "je préfère positiver, on est entrés dans la compétition en se disant qu'on n'avait rien à perdre, on n'a pas de pression à se mettre, il faut être content de ce qu'on a fait, tout en sachant qu'il y a des choses à améliorer".
Contre la Bulgarie, les Français ont alterné le chaud et le froid, réussissant quelques belles séries avant d'en concéder d'autres. La réception, habituellement le point fort des Bleus, a été mise à mal par la puissance bulgare.
"... vraiment de la chance"
"On est mal partis parce que physiquement on a vu la Bulgarie à son vrai niveau avec beaucoup de puissance, un gros service et une grosse attaque qu'on n'a pas réussi à contenir", a expliqué Laurent Tillie, "on était un peu émoussé, on manquait d'agressivité, on a vraiment de la chance d'avoir gagné deux sets".
Arrivés amoindris à Berlin avec les absences de Thibault Rossard, Trevor Clevenot (blessés) et Stephen Boyer, les Français ont aussi souffert d'une rotation limitée par les blessures, puisque Julien Lyneel n'a pu rentrer qu'épisodiquement et que le central Kevin Le Roux n'a pas joué.
Le pointu bulgare Tsvetan Sokolov, que les hommes de Laurent Tillie avaient réussi à contrôler lors du Championnat d'Europe il y a trois mois (victoire française 3 sets à 0 en phase de poule), a été l'homme du match (23 points), se montrant le plus décisif dans les moments importants de la rencontre, et notamment le tie break.
Mais les Bleus, champions d'Europe 2015 en Bulgarie, peuvent encore viser une deuxième qualification consécutive aux Jeux olympiques, après Rio-2016.
AFP/VNA/CVN