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L'attaquant italien de Brescia Mario Balotelli contre la Lazio Rome, le 5 janvier à Brescia. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Une défaite qui fait mal mais nous reviendrons plus fort, nous sommes sur la bonne voie. Supporters de la Lazio qui étaient présents au stade aujourd'hui, HONTE À VOUS ! #saynotoracism", a écrit l'attaquant de Brescia après la défaite 2-1 de son équipe.
En première période, Balotelli s'est adressé à l'arbitre M. Manganiello. Celui-ci a brièvement interrompu le match pendant que le speaker lisait un message rappelant que la partie serait arrêtée si les incidents se poursuivaient.
Dans la soirée, la Lazio a publié un communiqué dans lequel elle condamne le comportement d'une "infime minorité" de ses supporters.
"Le club confirme encore une fois qu'il condamne ces excès injustifiés et qu'il compte poursuivre en justice qui, de fait, trahit sa propre passion sportive et provoque un grave préjudice à l'image du club et de l'équipe", écrit la Lazio dans ce texte.
En début de saison, Balotelli avait déjà été la cible de cris racistes à Vérone, où il est passé tout près de quitter définitivement le terrain.
Les incidents racistes et le phénomène des cris de singe sont récurrents dans les stades italiens et, cette saison, le Belge de l'Inter Milan Romelu Lukaku, l'Ivoirien de l'AC Milan Franck Kessié, le Brésilien de la Fiorentina Dalbert ou l'Anglais de la Sampdoria Gênes Ronaldo Vieira en ont déjà été victimes.