>>Volkswagen face au premier méga-procès de clients en Allemagne
>>Dieselgate : Volkswagen affronte ses clients devant la justice allemande
La nouvelle Golf 8, dévoilée par Volkswagen à Wolfsburg, le 24 octobre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"La Golf est un classique intemporel", a lancé au siège du constructeur à Wolfsburg son patron, Herbert Diess, avant l'entrée sur scène de la huitième édition de cette berline iconique, vendue à plus de 35 millions d'exemplaires depuis ses débuts en 1974.
Le lancement est cependant plus sobre que celui en septembre de l'ID.3, le premier modèle d'un pari à 30 milliards d'euros sur la voiture tout électrique.
Et rien à voir non plus avec la somptueuse présentation de la Golf précédente il y a plus de sept ans dans un musée berlinois privatisé : depuis, le monde automobile et Volkswagen ont été secoués.
D'un côté, le scandale des moteurs diesel truqués, dont Volkswagen peine à se relever, éclate en 2015 ; de l'autre, plus récemment, les nouvelles normes européennes d'émissions de CO2 contraignent les constructeurs à l'électrification au moment où le ralentissement conjoncturel précipité par les guerres commerciales se fait sentir.
Si la Golf, deuxième grand modèle à définir Volkswagen après la Coccinelle, est depuis des décennies "un symbole du succès" du constructeur, sa fonction est aujourd'hui surtout de "rapporter de l'argent", résume Stefan Bratzel, directeur du Center of Automotive Management.
Volkswagen le martèle : l'avenir ne reposera pas sur les moteurs à combustion, mais sur l'électrique, dont plus de 70 modèles électriques seront commercialisés d'ici 2028.
AFP/VNA/CVN