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À 09h45, l'indice CAC 40 prenait 27,92 points à 5.681,36 points. La veille, il avait fini quasiment à l'équilibre, cédant 0,08%.
Le feuilleton du Brexit pourrait connaître une nouvelle pause après le consensus trouvé par l'Union européenne sur le besoin d'un report pour éviter une sortie du Royaume-Uni sans accord. La durée de celui-ci reste en discussion.
"L'hypothèse la plus évoquée est un report de trois mois (...) mais il est possible que certains pays membres, en particulier la France, réclament un report beaucoup plus court, de quelques jours ou de quelques semaines", pointe Christian Parisot, analyste chez Aurel BGC.
"Avec le processus du Brexit en pause jusqu'à ce que l'Union européenne décide la longueur du report à offrir au Royaume-Uni", l'attention se tourne maintenant vers la prochaine réunion de la Banque centrale européenne (BCE), la dernière présidée par Mario Draghi, selon Michael Hewson, analyste pour CMC Markets.
"Les désaccords pourraient s'intensifier" au sein de la BCE sur la politique monétaire si les baromètres d'actitivé PMI flash en Allemagne et en France "ne montrent aucun signe d'amélioration", estime M. Hewson.
En France, la croissance du secteur privé est cependant montée en octobre au plus haut depuis deux mois, avec un indice Flash Composite à 52,6 contre 50,8 en septembre, selon Markit.
En matière de valeurs, TechnipFMC s'installait largement en queue du CAC 40 (-10,11% à 18,90 euros), les investisseurs sanctionnant la chute de son bénéfice net de plus de 80% au troisième trimestre.
À l'inverse Atos caracolait en tête de l'indice, bondissant de 6,54% à 67,76 euros, porté à la fois par des résultats en ligne avec les attentes et par la rapide nomination d'Elie Girard pour remplacer Thierry Breton - proposé comme commissaire européen - à la tête de l'entreprise.
Scor prenait 2,44% à 37,80 euros, grâce à un bénéfice net en hausse de 44% au troisième trimestre, un résultat supérieur aux attentes des analystes en dépit d'une période marquée par "une série de catastrophes naturelles".
Même tendance pour STMicroelectronics qui s'appréciait de 5,01% à 19,41 euros : son bénéfice net est en recul (-18,1%) mais moins qu'au trimestre précédent.
Hermès prenait 2,11% à 638,80 euros grâce à une accélération de la croissance de ses ventes au troisième trimestre, due notamment à la Chine.
AFP/VNA/CVN