>> Jour J pour la visite d'État de Charles III en France
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| Le roi du Royaume-Uni, Charles III (gauche), accueilli par le président français Emmanuel Macron lors de sa visite officielle en France. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
La visite de trois jours en France, la première depuis le couronnement du monarque, "est un signe d'amitié et de confiance", perçu "comme hommage à notre passé, et comme gage d'avenir", a affirmé le président français en ouverture du repas.
Quelques instants plus tard, Charles III s'est adressé à l'assemblée pour son traditionnel toast, jonglant entre le français, qu'il parle couramment, et l'anglais. "Il nous incombe à tous de revigorer notre amitié pour qu'elle soit à la hauteur des défis de ce XXIe siècle", a-t-il lancé à M. Macron, appelant à un "renouveau" de l'Entente cordiale, ou concorde franco-britannique, dont les 120 ans seront célébrés en avril prochain.
Comme souvent, le souverain a insisté sur les défis du changement climatique, "ce fléau", mais aussi sur les tensions de l'Ukraine. Le chef de l'État français, lui, n'a pas omis de mentionner le Brexit, assurant que "malgré" cette sortie de l'Union européenne, "nous continuerons d'écrire ensemble une part de l'avenir de notre continent, de relever les défis et de servir les causes que nous avons en commun".
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| Banquet d'État au château de Versailles le premier jour d'une visite d'État du roi Charles III du Royaume-Uni et son épouse la reine Camilla en France, le 20 septembre. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Les deux chefs d'État n'ont pas oublié, non plus, de manier l'humour en évoquant tantôt le sport, tantôt des anecdotes historiques.
Charles III et Emmanuel Macron se sont également entretenu à l'Élysée, avant de rejoindre à pied la résidence toute proche de l'ambassadrice du Royaume-Uni pour y planter un chêne.
Il mettra aussi en avant un sujet qui lui tient à cœur, l'environnement, lors d'une table ronde sur le réchauffement climatique qu'il clôturera avec le président Macron au Museum national d'histoire naturelle puis vendredi à Bordeaux, dans une région durement frappée par les incendies en 2022 et qui compte de nombreux Britanniques.
Quelque 8.000 policiers et gendarmes étaient mobilisés mercredi 20 septembre et jusqu'à 12.000 vendredi 22 septembre, où la visite du roi coïncidera aussi avec celle du pape François à Marseille.
AFP/VNA/CVN
