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Le poste-frontalier de Torkham, situé dans la province afghane de Nangarhar, à proximité du Pakistan. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Depuis le 6 septembre, date à laquelle les forces afghanes et pakistanaises ont échangé des coups de feu au poste-frontière de Torkham, situé à mi-chemin entre Islamabad et Kaboul, au sujet de la remise en état d'un avant-poste afghan, les deux pays étaient dans une impasse diplomatique. Le ministère des Affaires étrangères du gouvernement taliban a déclaré ce week-end que l'attaque présumée du Pakistan contre ses gardes-frontières était "contraire aux (relations) de bon voisinage".
"La fermeture de la porte ne peut être justifiée en aucune circonstance", a indiqué un communiqué. L'incident à la frontière, source de différends entre les deux pays, Islamabad se plaignant fréquemment que Kaboul n'a pas réussi à sécuriser sa frontière - tracée à l'époque coloniale et contestée par tous les gouvernements afghans - a accentué les tensions entre les deux voisins.
Leurs relations se sont dégradées depuis le retour des talibans au pouvoir en Afghanistan en août 2021. Islamabad accuse notamment Kaboul de laisser opérer depuis le territoire afghan les talibans pakistanais du Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP), lesquels ont multiplié ces derniers mois les attaques sur le sol pakistanais. Les autorités afghanes ont démenti ces allégations.
APS/VNA/CVN