Quinze œuvres, des combinaisons de photos et de dessins sont présentées au public de la capitale jusqu’au 30 juin prochain. Chaque «dessin/photo» est accompagné d’un poème de Tôn Thât Thanh Vân.
Ces images illustrent le contraste de la vie vietnamienne, entre agitation des rues et sérénité des intérieurs : la dualité entre le Vietnamien affairé, tendu à l’extérieur, et plus paisible et mesuré à l’intérieur, selon le photographe Eric Huynh.
Un coin de Hanoi selon la technique dessin/photo de Marie-Cécile Marques et d’Eric Huynh. |
Marie Cécile Marques est illustratrice et vit au Vietnam depuis six mois. Pour réaliser ses œuvres, elle a choisi le papier dó, un papier typique de l’art pictural vietnamien.
À travers cette quinzaine d’œuvres, Eric Huynh et Marie-Cécile Marques veulent confronter leur «regard neuf» à la Montesquieu à un des paradoxes typiques de la société vietnamienne en milieu urbain.
Cet étonnant contraste entre l’activité grouillante des rues et le calme absolu qui règne le plus souvent dans les intérieurs ou les édifices publics, fait comme écho à celui, saisissant, entre l’hyperactivité extérieure des Vietnamiens et leur calme intérieur, imprégné d’une sagesse ancestrale.
Pour illustrer cette dichotomie, ils ont choisi de mêler non seulement leurs regards mais aussi leurs pratiques artistiques en incluant dans les dessins à l’encre de Chine de Marie-Cécile Cécile des photographies de la ville d’Eric Huynh.
«De l’alliance de ces deux types d’arts différents résultent des œuvres très impressionnantes», a remarqué Nguyen Thi Thanh, étudiante de l’Universié de Hanoi.
Texte et photo : Thúy Hà/CVN