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| Lors de la 9e Conférence mondiale des jeunes parlementaires à Hanoï. |
| Photo : VNA/CVN |
Le débat "Promouvoir le respect de la diversité culturelle pour le développement durable" a été organisé sous l’égide de Kamal Ait Mik, parlementaire marocain, membre du Conseil du Forum des jeunes parlementaires de l’Union interparlementaire (UIP). Il s’est penché sur le rôle des jeunes parlementaires afin d’augmenter la diversité culturelle dans le contexte de numérisation et de mondialisation.
Une charte d’éthique partagée
Selon le Docteur Maurizio Bona, l’ex conseiller du Directeur général de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN), les sciences et technologies progressent à un rythme exponentiel. Il est difficile de prévoir les changements, et pour cela une charte d’éthique des sciences et technologies permettrait d’en réduire les effets néfastes.
À présent, le CERN élabore cette charte basée sur le respect des droits de l’homme. Cette charte constituera le document de référence autorisant les parlements à instituer des règlements qui donneront les autorisations afin que certaines études ne dépassent pas les normes éthiques en la matière.
Le Docteur Maurizio Bona affirme que ce document sera réajusté régulièrement. Le projet de la charte, une fois terminée, sera envoyé aux parlements pour le consulter et le valider, avant d’être approuvé par l’Assemblée générale de l’UIP en 2024. La charte aidera les parlementaires à avoir un regard global sur l’avenir et, ainsi, évaluer les risques sous-jacents provoqués par les progrès scientifiques et technologiques.
La sous-directrice générale pour les sciences sociales et humaines de l’UNESCO, Gabriela Ramos souligne qu’actuellement la digitalisation avance à grands pas, et de ce fait les pays ont envie d’avoir un contrôle permanent en termes d’éthique. L’UNESCO dispose de documents concernant la potentialité, mais aussi les défis créés par la numérisation ainsi que l’amélioration des règles d’utilisation de l’intelligence artificielle. Cela aide les jeunes à accentuer la compréhension interculturelle tout en renforçant la prévention numérique.
L’UNESCO met l’accent sur les compétences du XXIe siècle, siècle ou la jeune génération fera partie des futurs dirigeants qui boosteront l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) de manière efficace en respectant les critères d’éthique afin d’assurer le développement durable.
Contrôle des risques
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| Malgré ses avantages apportés au développement socio-économique, l'intelligence artificielle dispose des risques sous-jacents. |
| Photo : BTT/VNA/CVN |
D’après le chercheur principal au Centre de l’UIP pour l’innovation au parlement, Andy Williamson, l’internet, la technologie numérique, l’IA apporte de nombreux bienfaits à l’homme en maintenant la connectivité sociale, l’interaction individuelle même dans les activités parlementaires. Il importe cependant de l’utiliser avec sérieux pour réduire les risques. Pour cela une législation, et des règlements concrets permettront d’éviter le harcèlement, la brimade, la manipulation, et les informations toxiques… sur les réseaux sociaux. L’identification des actes acceptables et inacceptables ont une signification importante dans l’amélioration de la connaissance et de l’utilisation des plateformes numériques.
En ce qui concerne l’IA, M. Williamson a posé la problématique : l’IA ne représente que des cultures isolées, comment cet outil peut-elle acquérir et relier des connaissances provenant de nombreuses cultures différentes dans le monde, favorisant ainsi la diversité et la richesse culturelles ? Il s’agit du point important à ne pas négliger.
En outre, les députés ont discuté de la coopération numérique en s’appuyant sur l’éthique et la diminution des effets indésirables vis-à-vis de la confidentialité, et de la sécurité de chacun. Ils s’engagent à conserver et promouvoir la diversité, sans omettre le rôle de la culture dans le développement durable.
Promouvoir la diversité culturelle
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| La transformation numérique joue le rôle crucial dans le renforcement de la diversité et l'échange culturels. |
| Photo : VNA/CVN |
Le Professeur associé et Docteur, Bùi Hoài Son, membre permanent de la Commission de la culture et de l’éducation de l’Assemblée nationale vietnamienne (AN) affirme que l’acceptation des différences, le respect et la promotion de la diversité culturelle constituent la clé du renforcement des dialogues entre les civilisations. Le Vietnam, depuis des années, ne cesse d’améliorer et de perfectionner ses institutions et sa politique selon la devise "Considérer les valeurs culturelles et l’homme comme fondement et force endogène pour le développement durable". Donc, la diversité culturelle est la source de l’essor national mais elle fait face à des défis, non traditionnels, influencés considérablement sur la durabilité des patrimoines et de la culture des ethnies.
Le Professeur associé et Docteur Bùi Hoài Son recommande certaines suggestions relatives au respect de la diversité culturelle en tant qu’un élément stratégique dans les politiques de développement nationales et internationales, de mise en œuvre des Objectifs de développement durable des Nations unies.
Tiên Phong - My Anh/CVN
