En effet, selon cette députée, les films projetés en salle font l'objet d'un contrôle strict, mais pas les téléfilms qui sont négligés. Elle a donc suggéré de créer un conseil consultatif sur la qualité des films au sein de la direction de la télévision, et dont le statut devra figurer dans la Loi sur le cinéma.
Selon H'Luôc N'Tor de la province de Dak Lak (hauts plateaux du Centre), les oeuvres cinématographiques vietnamiennes ne se préoccupent pas encore de "l'identité culturelles des ethnies". Il manque des films sur les héros nationaux, les combats contre les envahisseurs étrangers, l'édification nationale... "Le 7e art du Vietnam doit mettre l'accent sur la valorisation de la fierté nationale", a-t-elle souligné.
Les autres députés se sont accordés sur la nécessité de projeter 30% de téléfilms vietnamiens conformément au projet de loi. Ce qui permet au gouvernement de prendre des mesures pour améliorer la qualité des films vietnamiens. En outre, il faut faciliter l'activité des studios privés surtout lorsqu'ils produisent des oeuvres de qualité.
Concernant la participation de toutes les composantes économiques à la production, la distribution et la diffusion de films, le député Nguyên Dang Trung a jugé "non nécessaire" la limitation à 51% de l'apport de la partie étrangère dans la production d'un film vietnamien.
L'amendement de cette loi prévoit aussi la suppression du quota d'importation des films afin de créer un environnement juridique favorable encourageant les organisations et particuliers étrangers à investir dans le cinéma au Vietnam.
La Loi sur le cinéma amendée vise à jeter les bases du développement du 7e art national, dont la clé du succès réside d'abord dans la formation de ressources humaines.
Giang Ngân/CVN