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Le logo de la compagnie pétrolière étatique PDVSA, à Caracas le 14 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le nouveau président du groupe pétrolier d'État vénézuélien, Manuel Quevedo, s'est entretenu à Caracas avec les représentants du chinois CNPC, du russe Rosneft, du français Total, de l'américain Chevron, de l'espagnol Repsol, du norvégien Repsol et de l'italien Eni pour "continuer à travailler à l'augmentation de la production (...) et impulser le renouveau de l'industrie" pétrolière et gazière, a indiqué PDVSA dans un communiqué.
La société étatique, sans fournir d'autres de détails, a défini cette rencontre comme "une réunion de travail" avec des "partenaires" pour développer l'extraction de brut et de gaz.
Le Venezuela fournit 1,9 million de barils/jour, contre 2,27 en 2016. La production s'élevait à 3,2 millions de barils/jour il y a 10 ans.
Les experts attribuent cette baisse au faible niveau des investissements dans les infrastructures.
Combinée à la chute des cours du pétrole, elle a entraîné dans une profonde crise économique le Venezuela, dont les réserves d'"or noir" sont les plus élevées du monde.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a nommé fin novembre le général Manuel Quevedo président de PDVSA avec la promesse d'une "restructuration totale" du groupe, déclaré en défaut de paiement partiel par plusieurs agences de notation, et après de graves affaires de corruption.
Le Venezuela est confronté à des difficultés à rembourser dans les temps à la fois sa dette souveraine évaluée à 150 milliards de dollars et celle de PDVSA, qui en représente à elle seule 30%.
AFP/VNA/CVN