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Un pompier lutte contre un feu de forêt à Santa Juana, dans la province de Concepcion, au Chili, le 6 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Une alerte rouge a été émise dans certains secteurs de la région de Los Rios, dans le Sud du Chili, près des villes de Corral et Valdivia. Les feux de forêts, qui ont fait 24 morts et 2.180 blessés depuis jeudi 2 février selon un bilan officiel, pourraient également toucher la région de la capitale Santiago, plus au nord. Les autorités avaient précédemment fait état de 26 morts.
Une nouvelle vague de chaleur avec des températures dépassant les 37 degrés Celsius est prévue jusqu'à vendredi prochain. "Une situation très complexe pourrait se présenter du point de vue climatique", a assuré le sous-secrétaire à l'Intérieur, Manuel Monsalve, évoquant la possibilité de nouveaux départs de feu.
Les pompiers combattaient mardi 82 incendies sur les 309 actifs dans tout le pays. Les régions de Biobio, Ñuble et La Araucania, dans le Centre-Sud, sont les plus touchées et ont été placées en état de catastrophe par le gouvernement.
Depuis le début des incendies, il y a une semaine, les flammes ont ravagé plus de 290.000 hectares et détruit 1.150 habitations, selon le dernier bilan du Service national de prévention et de réponse aux catastrophes (Senapred).
Quinze personnes ont été arrêtées pour leur possible responsabilité dans le déclenchement des incendies contre lesquels luttent plus de 5.600 pompiers avec l'aide de la communauté internationale.
Les États-Unis, l'Espagne, l'Argentine et le Mexique ont envoyé des moyens matériel (avions, camions, hélicoptère, drones...) et humains (experts incendie, militaires, pompiers...). La France a annoncé mardi 7 février qu'elle allait envoyer "dans les prochaines heures" 80 sapeurs-pompiers et sapeurs-sauveteurs de la Sécurité civile.
"Le plus dramatique est de voir la situation des personnes qui se retrouvent sans leur maison, sans leur famille, sans leurs animaux et totalement démunies", témoigne Macarena Fernandez, une pompier volontaire de 31 ans arrivée il y a quatre jours à Santa Juana, dans la région de Biobio.
"Les pompiers d'ici (Santa Juana) travaillent environ 18 heures par jour, dorment très peu, y mettent tout leur cœur et toute leur âme", assure Danilo Figueroa, un autre pompier volontaire. Le quinquagénaire raconte que certains pompiers ont appris pendant qu'ils luttaient contre les flammes que leur maison avait brûlé. "Même comme ça, sans plus rien, ils ne baissent pas les bras", assure-t-il.
AFP/VNA/CVN