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Les enseignants doivent figurer parmi les personnels prioritaires lors de la vaccination contre le COVID-19, a réclamé mardi 15 desceembre dans un communiqué la directrice du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), Henrietta Fore. "La pandémie de COVID-19 a fait des ravages dans l'éducation des enfants du monde entier. La vaccination des enseignants est une étape cruciale pour la remettre sur de bons rails", a-t-elle souligné. Les enseignants devraient avoir "la priorité pour recevoir le vaccin contre le COVID-19, une fois que les personnels de santé en première ligne et les populations à haut risque seront vaccinés. Cela aidera à protéger les enseignants contre le virus, leur permettra d'enseigner en personne et, en définitive, aidera à garder les écoles ouvertes", a insisté la responsable. Selon l'UNICEF, au pic de la première vague de la pandémie fin avril, "les fermetures d'écoles ont perturbé l'apprentissage de près de 90% des élèves du monde entier". Estimant que les écoles ne sont pas le principal moteur de la transmission communautaire, l'UNICEF déplore dans son communiqué qu'aujourd'hui des classes restent fermées "pour près d'un écolier sur 5 dans le monde - soit 320 millions d'enfants". Il faut "faire tout ce qui est en notre pouvoir pour préserver l'avenir de la prochaine génération. Cela commence par la protection de ceux en charge de leur ouvrir la voie vers cet avenir", a fait valoir Henrietta Fore. "Les conséquences d'une absence ou d'une perturbation prolongée dans l'éducation sont lourdes, en particulier pour les plus marginalisés. Plus les enfants restent longtemps hors du parcours scolaire, moins ils ont de chances d'y revenir et plus il est difficile pour leurs parents de reprendre le travail", avertit la responsable de l'ONU.
APS/VNA/CVN