>>L'Europe va bientôt commencer à vacciner à son tour
>>Singapour donne son feu vert au vaccin Pfizer/BioNTech contre le COVID-19
Capture d'écran d'une conférence de presse live de Ugur Sahin, co-dirigeant de BioNTech, à Mayence le 22 décembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous sommes capables techniquement de délivrer un nouveau vaccin en six semaines", a-t-il assuré.
"En principe la beauté de la technologie de l'ARN messager est que nous pouvons directement commencer à concevoir un vaccin qui imite complètement la nouvelle mutation", a-t-il ajouté au cours d'une conférence de presse à Mayence (ouest de l'Allemagne) au lendemain du feu vert des autorités européennes pour distribuer le vaccin dans l'UE.
Ugur Sahin a néanmoins assuré qu'il était "hautement probable" que le vaccin actuel soit efficace contre la nouvelle souche du coronavirus repérée au Royaume-Uni, plus contagieuse, et qui fait craindre une recrudescence des cas de COVID-19.
"Scientifiquement il est hautement probable que la réponse immunitaire provoquée par le vaccin puisse aussi gérer la nouvelle variante du virus", a ajouté le scientifique, co-fondateur avec son épouse Özlem Türeci du laboratoire BioNTech.
Il a justifié son optimisme par le fait que le vaccin développé avec son partenaire américain serait efficace parce qu'il "contient plus de 1.000 acides aminés et seulement neuf d'entre eux ont muté, ce qui signifie que 99% de la protéine est toujours la même".
BioNTech devrait être en mesure de publier les résultats de ses tests menés avec la nouvelle variante du Sars-CoV-2 d'ici deux semaines, a-t-il encore indiqué.
L'apparition d'une nouvelle variante du coronavirus semblant se propager plus rapidement au Royaume-Uni a semé la panique dans le monde et le doute sur l'efficacité des vaccins anti-COVID.
Le régulateur européen des médicaments a également assuré lundi 21 décembre qu'il n'existait "aucune preuve" permettant de dire que le vaccin Pfizer-BioNTech ne protégerait pas contre la nouvelle souche du coronavirus.
AFP/VNA/CVN