>>Israël : un ministre pour l'amnistie d'un soldat ayant achevé un agresseur Palestinien
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Lette décision intervient huit jours après une résolution du Conseil exécutif de l'organisation sur le même thème qui avait déjà provoqué la colère d'Israël.
La Commission du patrimoine qui comprend 21 États membres a adopté par consensus ce texte proposé par le Koweit, le Liban et la Tunisie, qui déplore les "dommages" et "fouilles illégales" commis par Israël dans la Vieille ville et lui demande de respecter le statu quo sur les lieux saints.
Le texte reprend avec quelques variantes une précédente décision (résolution) adoptée l'an dernier par la commission du patrimoine concernant la Vieille ville de Jérusalem, classée depuis 1982 par l'UNESCO parmi les sites en péril.
Parmi les modifications notables, les autorités israéliennes ne sont plus définies comme "la puissance occupante". En revanche le texte maintien l'appellation "Esplanade des mosquées" et non "Mont du Temple" comme il est d'usage dans la religion juive.
Mercredi 26 octobre, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, a annoncé le rappel pour "consultations" de l'ambassadeur de son pays à l'UNESCO, estimant, dans un communiqué, que la résolution de la commission de l'UNESCO est "la continuation du théâtre de l'absurde".
"Les forces islamistes extrémistes détruisent des mosquées, des églises et des sites archéologiques, alors qu'Israël est le seul pays dans la région à les préserver et à assurer la liberté de culte pour toutes les religions. C'est la Commission du patrimoine de l'UNESCO et non Israël qui devrait être condamnée", a-t-il déclaré.
Le secrétaire général de l'OLP, Saeb Erekat, a quant à lui accusé, dans un communiqué, Israël de mener une "campagne orchestrée" pour "légitimer l'annexion" de Jérusalem-Est. "Contrairement à ce qu'affirme le gouvernement israélien, la résolution votée par l'UNESCO vise à réaffirmer l'importance de Jérusalem pour les trois religions monothéistes, christianisme, judaïsme et islam", assure-t-il.