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Le PET (polytéréphtalate d'éthylène) est l'un des plastiques les plus utilisés dans le monde, notamment pour la fabrication de bouteilles et de fibres polyester |
L'article de Nature, co-signé par le Toulouse Biotechnology Institute (Insa Toulouse/Inrae/CNRS) et par le groupe de chimie verte basé à Clermont-Ferrand, explique comment leur technologie permet de décomposer le PET en ses composants de base en utilisant "des enzymes gloutons". En avril 2018, des chercheurs américains et britanniques avaient déjà eu les honneurs de la presse scientifique avec une publication sur l'utilisation d'enzymes pour dégrader les plastiques.
Carbios avait alors indiqué que ses recherches étaient bien plus avancées, mais avait précisé que sa priorité était alors de protéger sa technologie avec des brevets, avant d'envisager une publication dans une revue scientifique de référence. La technologie de Carbios et de l'institut scientifique toulousain permet de décomposer 90% du PET en dix heures. Les matières premières ainsi récupérées peuvent servir à fabriquer du PET neuf.
C'est une avancée majeure en matière d'économie circulaire, dans la mesure où le PET (polytéréphtalate d'éthylène) est l'un des plastiques les plus utilisés dans le monde, notamment pour la fabrication de bouteilles et de fibres polyester. La méthode de Carbios et de l'institut de Toulouse est 100 fois plus efficace que les méthodes concurrents annoncées jusqu'ici, ce qui "illustre la force de la collaboration publique/privée française pour porter la recherche fondamentale et appliquée au meilleur niveau international", se félicitent les deux entités dans un communiqué.
AFP/VNA/CVN