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Un soignant administre un vaccin anti-COVID à un enfant à Antibes, en France, le 23 décembre. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
"Près de 30.000 infirmiers (...) dans les établissements publics et privés" sont concernées par cette "prime pérenne", qui "représente un budget global de 54 millions d'euros par an", a précisé le ministère de la Santé dans un communiqué.
"Ces services exigent une qualification, une technicité tout à fait forte et la difficulté de cette tâche peut nuire à l'attractivité dans ces services", a expliqué M. Castex à l'issue d'une visite, avec le ministre de la Santé Olivier Véran, d'un service de réanimation du Centre hospitalier intercommunal de Créteil.
Le chef du gouvernement a indiqué son "intention de suivre les orientations" d'un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) sur le sujet, que M. Véran présentera "au premier trimestre 2022, après une phase de concertation avec les sociétés savantes et les principaux acteurs" selon un communiqué de son ministère.
"Nous allons mettre en oeuvre dès le mois de janvier 2022 l'une des mesures fortes que propose ce rapport, qui est d'accorder pour les infirmières de ces services de soins critiques (...) une prime reconnaissant cette spécificité, cette technicité, de 100 euros par mois, qui sera donc versée dès janvier", a déclaré le Premier ministre.
"C'est, dans le prolongement des efforts que la nation fait au titre du Ségur de la santé, une reconnaissance indispensable pour ces services dont on a évidemment éminemment besoin plus que jamais dans la crise actuelle que nous traversons avec l'arrivée du variant Omicron", a-t-il ajouté.
"Une prime ne suffit pas", a réagi dans un communiqué la Fédération nationale des infirmiers de réanimation (Fnir), qui a néanmoins "remerci(é) le gouvernement" pour "ce premier geste".
"Les soignants ont besoin d'une amélioration de leurs conditions de travail au quotidien", a souligné cette association, qui réclame notamment une formation "structurée au plan national" et des effectifs adaptés au "ratio d'une infirmière pour deux lits de réanimation".
AFP/VNA/CVN