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Les garde-côtes philippins et les résidents bénévoles de Pola, dans l'est de Mindoro, utilisent des tampons absorbants pour retirer l'huile des rochers. |
Photo : philstar.com/CVN |
Le gouvernement philippin a interdit la pêche, principale source de revenus des insulaires, et les a empêchés d'entrer dans l'eau depuis que le Princess Empress, qui transportait 800.000 litres de fioul industriel, a rencontré des problèmes de moteur et a coulé le 28 février.
Les autorités ont déclaré que la marée noire avait atteint les zones côtières d'au moins trois provinces de l'Ouest des Philippines, affectant plus de 100.000 personnes.
Jennifer Cruz, maire de Pola, où la moitié de la ville côtière présentait des traces de pétrole, a déclaré que l'interdiction de pêcher pouvait rester en vigueur tant que le navire coulé était là-bas. Le gouvernement a commencé à payer aux habitants de la ville 6 USD par jour pour ramasser le pétrole et installer des barrages flottants alors que le déversement commence à menacer les mangroves.
La communauté internationale a uni ses efforts pour aider les Philippines à gérer l'incident. La Fédération internationale des propriétaires de pétroliers contre la pollution, un organisme d'intervention en cas de déversement d'hydrocarbures basé à Londres qui a envoyé une équipe aux Philippines, a déclaré qu'un véhicule sous-marin télécommandé sera déployé plus tard cette semaine pour évaluer l'état du pétrolier et déterminer exactement la quantité de fuites de pétrole.
Le Japon a dépêché une équipe d'intervenants en cas de catastrophe pétrolière pour aider les Philippines à contenir le déversement. Lundi 13 mars, le gouvernement japonais a remis au pays des dizaines de pièges à pétrole, de buvards et d'équipements de protection.
VNA/CVN