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Des Japonais dans le quartier de Shibuya à Tokyo, le 13 mars, premier jour d'un allègement des masques décidé par le gouvernement nippon. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Déjà présent dans l'archipel avant la pandémie, notamment lors des périodes de grippe saisonnière ou d'allergies, le masque y est devenu incontournable depuis début 2020 au point d'hériter du sobriquet de "slip pour le visage".
Porter le masque n'a jamais été légalement obligatoire dans le pays, mais la pratique reste extrêmement répandue y compris en plein air, malgré les déclarations répétées du gouvernement expliquant depuis plusieurs mois que ce n'était plus nécessaire à l'extérieur.
Lundi 13 mars matin, la majorité des centaines de voyageurs émergeant de la gare de Shinagawa, dans le sud de Tokyo, étaient résolument masqués, l'un d'eux, Tatsuhiko Ohashi, expliquant avoir encore "une certaine peur" du COVID-19.
"Je ne veux pas l'attraper et je ne veux pas non plus causer de désagrément aux autres si par hasard j'étais moi-même porteur du virus. Alors je vais continuer pour le moment à porter le masque", a ajouté cet employé de 46 ans.
Le Japon a recensé quelque 73.000 morts depuis le début de la pandémie pour une population de 125 millions d'habitants, un bilan inférieur à ceux de beaucoup d'autres pays, que certains ont attribué au port généralisé du masque et à la fermeture prolongée des frontières de l'archipel.
AFP/VNA/CVN