>> L'euro sous 0,99 USD pour la 1re fois en 20 ans avec l'arrêt de Nord Stream 1
>> L'Allemagne maintient deux centrales nucléaires en veille jusqu'à 2023
>> Crise énergétique : l'Allemagne risque la récession en 2023
Photo aérienne fournie par les garde-côtes suédois montrant une quatrième fuite de gaz au-dessus des gazoducs Nord Stream 2 dans la zone économique exclusive de la Suède. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
Un expert suédois a rejeté les affirmations des médias américains et allemands selon lesquelles un acteur non étatique serait responsable des explosions qui ont frappé les gazoducs Nord Stream en septembre dernier.
Mardi 7 mars, le New York Times a révélé de nouvelles informations suggérant qu'un groupe pro-ukrainien serait derrière l'attaque des gazoducs Nord Stream. Le journal n'a cependant pas révélé l'identité exacte des sources utilisées pour affirmer qu'un yacht de location aurait servi à perpétrer l'attaque.
"Pensent-ils vraiment que nous sommes aussi stupides ? Qu'est-ce qu'un petit groupe pro-ukrainien aurait pu faire avec un yacht ?", a demandé Jan Oberg, directeur de la Transnational Foundation for Peace and Future Research, dans un récent article d'opinion publié sur son propre portail d'information.
"Le renseignement occidental et le New York Times se sont mis dans une situation encore plus difficile que d'habitude, nous offrant une histoire perfide et fausse", a affirmé M. Oberg, ajoutant qu'il n'hésitait pas à qualifier cette récente théorie de "fausse, inventée, et tout simplement stupide, improbable et peu plausible".
Il a déclaré que les "médias occidentaux grand public manipulés" avaient gardé le silence sur l'analyse antérieure de Seymour Hersh, mais couvraient maintenant largement cette théorie "évidemment fausse", ce qui révélait selon lui "leur décadence journalistique et morale".
Dans un article publié en février sur le portail américain Substack, le journaliste d'investigation et lauréat du prix Pulitzer Seymour Hersh a affirmé que les États-Unis s'étaient associés à la Norvège en juin 2022 pour une opération top secrète visant à planter des explosifs déclenchés à distance, qui auraient détruit trois des quatre gazoducs Nord Stream trois mois plus tard.
Se référant à des déclarations antérieures du président américain Joe Biden, selon lesquelles les États-Unis "détruiraient" les gazoducs si nécessaire, M. Oberg a déclaré qu'une "analyse des intérêts" conduisait également à conclure à la culpabilité évidente des États-Unis.
"Qui pourrait avoir intérêt à détruire une infrastructure énergétique extrêmement importante reliant l'Europe à la Russie ? Et qui aurait les capacités techniques et autres pour le faire ?", a-t-il demandé.
Xinhua/VNA/CVN