>>Espagne : un incendie embrase 2.000 hectares en Galice
Une maquette géante du Londres du XVIIe siècle en feu, le 4 septembre à Londres. |
Le feu avait détruit 80% de la Cité de Londres qui s'était développée à l'intérieur du mur d'enceinte romain, consumant 13.200 maisons, essentiellement en bois, 87 églises et la cathédrale Saint-Paul.
Une foule importante s'est rassemblée dimanche soir 4 septembre sur les bords du fleuve pour assister, à une distance de sécurité raisonnable, à l'embrasement de la maquette en bois longue de 120 mètres représentant le Londres de l'époque du "Grand incendie".
Le feu, qui a illuminé la Tamise, est parti d'une étincelle, comme à l'époque, avant de dévorer peu à peu la sculpture.
C'est depuis la petite boulangerie de Thomas Farrinor sur Pudding Lane que l'incendie était parti le 2 septembre 1666, peu après minuit, avant de se propager rapidement. Le feu n'avait été maîtrisé que trois jours plus tard.
Seules six personnes auraient péri, un bilan très faible qui suggère que des victimes n'avaient pas été comptabilisées, notamment parmi les plus pauvres.
Environ 70.000 des 80.000 habitants de l'époque avaient dû abandonner leurs maisons pour des camps aménagés à l'extérieur des murailles.
La capitale se remémore la catastrophe depuis le début de la semaine avec le "London's Burning Festival". Au Museum of London, l'exposition "Fire ! Fire !" (Au feu !) permet notamment de découvrir des objets d'époque et les moyens utilisés pour lutter contre le feu. Un "jardin de feu" de la Compagnie Carabosse, un collectif français, illumine le parvis de la Tate Modern, le musée d'art moderne et contemporain. Et un jeu de lumières projette des flammes sur le dôme de la cathédrale Saint-Paul.
AFP/VNA/CVN