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Des milliers de migrants et de réfugiés débarquent au port du Pirée, à Athènes, le 1er février 2016, en provenance des îles de Lesbos et Chios. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
"Les capacités de l'Europe pour accueillir de nouvelles vagues de réfugiés, sans oublier les migrants clandestins, sont proches de leurs limites", a assuré M. Tusk lors d'une conférence de presse conjointe avec le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, en marge du sommet du G20 de Hangzhou (Chine).
"Nous devons être réalistes et pragmatiques", a-t-il expliqué. "Le problème, ce ne sont pas seulement les réfugiés provenant de pays en guerre comme la Syrie (...). Nous parlons de 60 à 70 millions de personnes déplacées dans le monde, un phénomène qui se produit aussi ici en Asie".
"Seul un effort à l'échelle mondiale sera en mesure de générer des résultats", a ajouté M. Tusk, appelant les membres du G20 - y compris la Chine, deuxième économie mondiale - à prendre leur part de responsabilité.
L'UE est divisée sur la question de l'accueil des réfugiés, un an après la décision allemande d'ouvrir ses portes aux migrants.
De nombreux États européens, notamment en Europe de l'Est, estiment que la chancelière Angela Merkel a créé un appel d'air migratoire avec cette décision.