Le président turc Recep Tayyip Erdogan à Ankara, le 19 avril. |
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"Je ne suis pas libre, nous allons à l'hôpital" pour un examen médical avant d'être présentée devant des procureurs, a notamment écrit la journaliste. Le ministère néerlandais des Affaires étrangères suit l'affaire de près, a rapporté l'agence de presse néerlandaise ANP qui a précisé que l'ambassade des Pays-Bas à Ankara avait "contacté personnellement la journaliste après son arrestation".
Les autorités turques n'étaient pas joignables dans l'immédiat. Ebru Umar avait récemment rédigé une chronique très critique de l'homme fort de Turquie dans le quotidien néerlandais Metro, dont elle avait ensuite twitté des extraits.
Dans cet article, elle citait notamment, à l'appui de ses accusations contre M. Erdogan, un courriel envoyé par le consulat général turc de Rotterdam aux Turcs habitant la région de Rotterdam qui leur demandait de lui signaler toute insulte exprimée sur les réseaux sociaux à l'encontre du chef de l'État turc. Ce courriel avait provoqué une controverse. Le consulat avait par la suite parlé d'un "malentendu".
Les procès pour injure envers M. Erdogan se sont multipliés depuis son élection à la tête de l'État en août 2014, signe, selon ses détracteurs, d'une dérive autoritaire. Près de 2.000 procédures judiciaires ont été lancées en Turquie, visant aussi bien artistes et journalistes que simples particuliers.
AFP/VNA/CVN