>>Aide des amis japonais aux victimes de l'agent orange de Quang Nam
>>Marche pour les victimes de l’agent orange
La réalisatrice Sandy Northrop. |
Le film a provoqué de vives réactions de la part du public américain face aux graves conséquences provoquées par l’agent orange/dioxine sur plusieurs générations de Vietnamiens comme d’Américains.
La réalisatrice Sandy Northrop nous confie : «C’est quand même surprenant de voir qu’après tant d’années, on n’ait trouvé aucune preuve scientifique solide de la provocation, par la dioxine, d’une vingtaine de maladies telles que le lymphome, la maladie de Parkinson etc. On trouve toutes ces séquelles au Vietnam, mais aussi des malformations congénitales. Les États-Unis n’ont assumé aucune responsabilité ni financière ni morale. Ils ont décidé d’apporter simplement une aide humanitaire. Mais il a fallu énormément de lobbying en 30-40 ans pour que la manivelle se mette enfin à tourner ».
Selon Sandy Northrop, bien qu’il n’ait pas abouti, le procès intenté à l’encontre des firmes chimiques américaines ayant produit et fourni de la dioxine à l’armée américaine pendant la guerre au Vietnam revêt une signification importante. Il montre que ni les Vietnamiens, ni les Américains n’ont oublié la blessure provoquée par l’agent orange. La réalisatrice espère que son documentaire aidera les jeunes à mieux comprendre les conséquences de la guerre, non seulement sur les anciens combattants américains, mais aussi sur des millions de Vietnamiens.
VOV/VNA