>>Quarante ans de la réunification nationale : L'importance stratégique de la campagne du Tây Nguyên
>>Victoire de Tri Thiên, tournant de la campagne de libération du Sud
Dà Nang, la deuxième plus grande ville du Sud, était un grand complexe militaire avec des bases maritime, terrestre et aérienne. Auparavant, elle était une base militaire des États-Unis. L’armée américaine y stationnait près de 75.000 hommes. La défense était assurée par deux lignes. Après la chute de Huê et de Tam Ky (Quang Ngai), Nguyên Van Thiêu a déclaré «défendre Dà Nang jusqu’à la mort».
L’armée de la libération du Sud, après la victoire de ses campagnes de Tây Nguyên et de Tri Thiên, s’est vu donner le feu vert par le Bureau politique, après que celui-ci a décidé de libérer Saigon et le Sud avant la saison des pluies. La première tâche était de libérer Dà Nang. Les forces armées vietnamiennes participant à cette campagne comprenaient le 2e corps d’armée et les éléments de la 5e zone militaire. Le Bureau politique et la Commission militaire centrale ont ont décidé d'ouvrir la campagne de libération de Dà Nang intitulée «Front 475». Lê Trong Tân, sous-chef d’état-major, fut nommé au poste de commandant en chef, et Chu Huy Mân, commandant de la 5e zone militaire, devint commissaire politique et secrétaire du Parti communiste du Vietnam.
Le 26 mars 1975, la campagne de Dà Nang commençait. Le 28 mars, l’armée de la libération du Sud acculait le système de défense de l’ennemi et déployait ses forces pour prendre d’assaut la ville de Dà Nang en plusieurs points. Le 26 mars, l’armée américaine mettait en place un pont aérien pour transférer le consulat des États-Unis de Dà Nang à Saigon. Le 28 mars, le général de division de l’armée de la République du Vietnam (ARVN), Ngô Quang Truong, commandant de la 1re zone militaire, et le Commandement de la 1re zone tactique, s’enfuyaient avec la 7e Flotte américaine quittant la base maritime de Dà Nang.
À ce moment, la Commission militaire centrale a contacté le 2e corps d’armée et la 5e zone militaire, compte tenu de «la situation à Dà Nang, très urgente, qui nécessitait de prendre des mesures particulières pour combattre l’ennemi».
Le matin du 29 mars, l’armée de la libération du Sud tirait 30 grandes artilleries du 2e corps d’armée et de la 5e zone militaire sur les zones de Hon Bang, Trà Kiêu, Vinh Diên, l’aéroport de Dà Nang, le port de Son Trà, l’aéroport de Nuoc Man, entre autres. Le 29 mars, à 15h, les forces de la libération du Sud occupaient complètement le complexe de Dà Nang, la péninsule de Son Trà, la ville de Dà Nang et ses environs. La campagne de libération de la deuxième grande ville du Sud prenait ainsi fin par une victoire totale, après la destruction du Commandement de l’ennemi, de plusieurs divisions, de 69.000 armes à feu, de 138 tanks, de 115 avions et de plusieurs centaines de tonnes d’armes et autres matériels de guerre.
La situation évolue
La victoire de la campagne de Dà Nang, avec l’offensive du Tây Nguyên (hauts-plateaux du Centre), ainsi que les campagnes de Nam-Ngai et de Tri Thiên, ont une signification stratégique très importante car elles ont entraîné un changement du cours de la guerre. Elle a donné une grande opportunité pour l’armée populaire vietnamienne. La campagne de Dà Nang a causé de lourdes pertes matérielles et morales à l’ennemi, donnant de nouvelles conditions pour libérer rapidement la région Saigon-Gia Dinh.
La campagne de Dà Nang a lancé l'offensive générale et l'insurrection du Printemps 1975. En termes de polémologie, la campagne de Dà Nang est un bel exemple de tactique d’attaque souple et en opportunité de l’armée vietnamienne permettant de l’emporter rapidement sur l’adversaire, offrant à l’Armée populaire une base arrière stratégique pour la libération du Sud et la réunification du pays.
>>Victoire de Tri Thiên, tournant de la campagne de libération du Sud
Le 29 mars 1975, Dà Nang a été complètement libérée. Photo : Hoàng Thiêm/VNA/CVN |
Dà Nang, la deuxième plus grande ville du Sud, était un grand complexe militaire avec des bases maritime, terrestre et aérienne. Auparavant, elle était une base militaire des États-Unis. L’armée américaine y stationnait près de 75.000 hommes. La défense était assurée par deux lignes. Après la chute de Huê et de Tam Ky (Quang Ngai), Nguyên Van Thiêu a déclaré «défendre Dà Nang jusqu’à la mort».
L’armée de la libération du Sud, après la victoire de ses campagnes de Tây Nguyên et de Tri Thiên, s’est vu donner le feu vert par le Bureau politique, après que celui-ci a décidé de libérer Saigon et le Sud avant la saison des pluies. La première tâche était de libérer Dà Nang. Les forces armées vietnamiennes participant à cette campagne comprenaient le 2e corps d’armée et les éléments de la 5e zone militaire. Le Bureau politique et la Commission militaire centrale ont ont décidé d'ouvrir la campagne de libération de Dà Nang intitulée «Front 475». Lê Trong Tân, sous-chef d’état-major, fut nommé au poste de commandant en chef, et Chu Huy Mân, commandant de la 5e zone militaire, devint commissaire politique et secrétaire du Parti communiste du Vietnam.
Le 26 mars 1975, la campagne de Dà Nang commençait. Le 28 mars, l’armée de la libération du Sud acculait le système de défense de l’ennemi et déployait ses forces pour prendre d’assaut la ville de Dà Nang en plusieurs points. Le 26 mars, l’armée américaine mettait en place un pont aérien pour transférer le consulat des États-Unis de Dà Nang à Saigon. Le 28 mars, le général de division de l’armée de la République du Vietnam (ARVN), Ngô Quang Truong, commandant de la 1re zone militaire, et le Commandement de la 1re zone tactique, s’enfuyaient avec la 7e Flotte américaine quittant la base maritime de Dà Nang.
À ce moment, la Commission militaire centrale a contacté le 2e corps d’armée et la 5e zone militaire, compte tenu de «la situation à Dà Nang, très urgente, qui nécessitait de prendre des mesures particulières pour combattre l’ennemi».
La ville de Dà Nang après le jour de libération. Photo : Archives/VNA/CVN |
Le matin du 29 mars, l’armée de la libération du Sud tirait 30 grandes artilleries du 2e corps d’armée et de la 5e zone militaire sur les zones de Hon Bang, Trà Kiêu, Vinh Diên, l’aéroport de Dà Nang, le port de Son Trà, l’aéroport de Nuoc Man, entre autres. Le 29 mars, à 15h, les forces de la libération du Sud occupaient complètement le complexe de Dà Nang, la péninsule de Son Trà, la ville de Dà Nang et ses environs. La campagne de libération de la deuxième grande ville du Sud prenait ainsi fin par une victoire totale, après la destruction du Commandement de l’ennemi, de plusieurs divisions, de 69.000 armes à feu, de 138 tanks, de 115 avions et de plusieurs centaines de tonnes d’armes et autres matériels de guerre.
La situation évolue
La victoire de la campagne de Dà Nang, avec l’offensive du Tây Nguyên (hauts-plateaux du Centre), ainsi que les campagnes de Nam-Ngai et de Tri Thiên, ont une signification stratégique très importante car elles ont entraîné un changement du cours de la guerre. Elle a donné une grande opportunité pour l’armée populaire vietnamienne. La campagne de Dà Nang a causé de lourdes pertes matérielles et morales à l’ennemi, donnant de nouvelles conditions pour libérer rapidement la région Saigon-Gia Dinh.
La campagne de Dà Nang a lancé l'offensive générale et l'insurrection du Printemps 1975. En termes de polémologie, la campagne de Dà Nang est un bel exemple de tactique d’attaque souple et en opportunité de l’armée vietnamienne permettant de l’emporter rapidement sur l’adversaire, offrant à l’Armée populaire une base arrière stratégique pour la libération du Sud et la réunification du pays.
Mai Huong/CVN