>>Des auberges familiales à Hô Chi Minh-Ville
Pour seulement 2.000 dôngs (près de 0,1 dollar), ils peuvent apprécier un bon repas de riz accompagné d’une garniture comprenant un plat de viande, des légumes bouillis ou sautés, puis un bouillon de légumes pour terminer le plat principal et, enfin, des fruits pour le dessert.
«Pour chaque ration, nous conservons à notre charge près de 13.000 dôngs», explique le maître Lê Vy, un avocat qui est le gestionnaire de cette auberge de 350 m², laquelle est dans sa maison au 36A, rue Ngô Gia Tu de la ville de Phan Rang, province de Ninh Thuân (Centre).
Nu Cuoi Phan Rang est ouverte trois jours par semaine : lundi, mercredi et vendredi, et prépare 100 repas par jour. Pour son fonctionnement, Me Lê Vy finance près de 20 millions de dôngs de sa poche.
Excepté les deux cuisiniers qui sont payés 2 millions de dôngs par mois, tous les serveurs sont bénévoles. Il s’agit, pour la plupart, d’étudiants de l’Université de l’agriculture et de la sylviculture de Ninh Thuân. «Nous avons découvert l’auberge sur facebook, et nous nous sommes engagés à y travailler volontairement pour aider nos prochains qui sont en situation difficile», explique Vo Thu Kim Trâm, une étudiante de 1re année de cette université. «Nous nous efforçons d’être utiles pour la société», ajoute Vo Dinh Tu, un étudiant de 2e année.
«C’est très bon ! Chaque repas comme ça me permet, à moi et à mes deux enfants, d’économiser près de 50.000 dôngs», partage sans cacher son émotion Nguyên Thi Lan, une vendeuse de billets de loterie au marché Dông. Le conducteur de moto-taxi Vo Hô Truong fait de même en prenant deux rations, dont une pour sa femme qui est malade.
Actuellement, l’auberge Nu Cuoi Phan Rang achève ses formalités d’obtention de l’attestation d’hygiène alimentaire.
Quant aux motivations de Me Lê Vy, tout ce que l’on sait, c’est qu’il a refusé une proposition de location des locaux du rez-de-chaussée de sa maison d’une compagnie de taxi, à un loyer 20 millions de dôngs, pour créer cette auberge. Tout ce qu’il en pense, c’est : «Je ne gagne pas ces 20 millions de dôngs par mois, mais ce n’est rien car nous sommes très heureux d’avoir une activité social et caritative utile».
Câm Sa/CVN
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| Un bon repas de riz accompagné d’une garniture complète, d'un prix de seulement 2.000 dôngs (près de 0,1 dollar). Photo : tuoitre/CVN |
Pour seulement 2.000 dôngs (près de 0,1 dollar), ils peuvent apprécier un bon repas de riz accompagné d’une garniture comprenant un plat de viande, des légumes bouillis ou sautés, puis un bouillon de légumes pour terminer le plat principal et, enfin, des fruits pour le dessert.
«Pour chaque ration, nous conservons à notre charge près de 13.000 dôngs», explique le maître Lê Vy, un avocat qui est le gestionnaire de cette auberge de 350 m², laquelle est dans sa maison au 36A, rue Ngô Gia Tu de la ville de Phan Rang, province de Ninh Thuân (Centre).
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| Nu Cuoi Phan Rang est ouverte trois jours par semaine et prépare 100 repas par jour. Photo : tuoitre/CVN |
Nu Cuoi Phan Rang est ouverte trois jours par semaine : lundi, mercredi et vendredi, et prépare 100 repas par jour. Pour son fonctionnement, Me Lê Vy finance près de 20 millions de dôngs de sa poche.
Excepté les deux cuisiniers qui sont payés 2 millions de dôngs par mois, tous les serveurs sont bénévoles. Il s’agit, pour la plupart, d’étudiants de l’Université de l’agriculture et de la sylviculture de Ninh Thuân. «Nous avons découvert l’auberge sur facebook, et nous nous sommes engagés à y travailler volontairement pour aider nos prochains qui sont en situation difficile», explique Vo Thu Kim Trâm, une étudiante de 1re année de cette université. «Nous nous efforçons d’être utiles pour la société», ajoute Vo Dinh Tu, un étudiant de 2e année.
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| Excepté les deux cuisiniers qui sont payés 2 millions de dôngs par mois, tous les serveurs sont bénévoles. Photo : tuoitre/CVN |
«C’est très bon ! Chaque repas comme ça me permet, à moi et à mes deux enfants, d’économiser près de 50.000 dôngs», partage sans cacher son émotion Nguyên Thi Lan, une vendeuse de billets de loterie au marché Dông. Le conducteur de moto-taxi Vo Hô Truong fait de même en prenant deux rations, dont une pour sa femme qui est malade.
Actuellement, l’auberge Nu Cuoi Phan Rang achève ses formalités d’obtention de l’attestation d’hygiène alimentaire.
Quant aux motivations de Me Lê Vy, tout ce que l’on sait, c’est qu’il a refusé une proposition de location des locaux du rez-de-chaussée de sa maison d’une compagnie de taxi, à un loyer 20 millions de dôngs, pour créer cette auberge. Tout ce qu’il en pense, c’est : «Je ne gagne pas ces 20 millions de dôngs par mois, mais ce n’est rien car nous sommes très heureux d’avoir une activité social et caritative utile».
Câm Sa/CVN