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La "Maison de l’espoir" de Lê Thi Thanh Nhàn attire de nombreux visiteurs. |
Photo: Phuong Dung/CVN |
À sa sortie de l’Université de langues étrangères de Huê (Centre), Lê Thi Thanh Nhàn, contrairement aux jeunes de son âge, n’a pas cherché à trouver un emploi. À la place, la jeune fille a démarré sa "Maison de l’espoir".
Située dans la rue Ông Ich Khiêm, derrière de la Cité impériale de Huê, la maison de Nhàn est décorée par des centaines de fleurs en papier faits par les mains habiles de ces jeunes handicapés. La bénévole informe qu'elle a entrepris les travaux de la maison elle-même.
L'objectif principal de son projet est d'en faire une destination où les visiteurs peuvent avoir l'occasion de faire une halte et de participer aux ateliers de confection de fleurs en papier ou de poterie. Un lieu de rencontres et d’échanges aussi pour ces jeunes défavorisés.
La Huéenne Lê Thi Thanh Nhàn. |
Photo: NVCC/CVN |
La totalité des sommes encaissées, provenant de la vente de fleurs de ce genre et d'articles de céramique, est réservée à l'achat de papiers de couleurs, d'argile et d'autres matières premières, au paiement des salaires, ainsi qu'à l’assistance partielle en médicaments aux malades atteints d'ostéogenèse imparfaite.
Grâce à des emplois à temps partiels, Nhàn économise de l'argent depuis la classe de terminale afin de réaliser son rêve qui est d'aider les jeunes malades. C'est elle également qui enseigne la confection de fleurs en papier.
Pham Thi Kim Huê, une malentendante âgée de 23 ans, a confié qu'elle était très heureuse de travailler et de partager ses expériences avec des personnes dans la même situation qu'elle.
Lê Thi Thanh Nhàn souhaite avoir un logement encore plus grand afin d'aider davantage de personnes dans le besoin.
Hoàng Phuong/CVN