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Le porte-avions américain USS "Carl Vinson", le 22 mars 2017. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le navire, accompagné de deux destroyers lanceurs de missile et d’un croiseur lanceur de missile, "sera en mer du Japon d’ici quelques jours, avant la fin du mois", a précisé M. Pence depuis Sydney (Australie), où il est en déplacement.
"Là où le régime nord-coréen ne doit pas se tromper, c’est que les États-Unis ont les ressources, le personnel et la présence dans cette région du monde pour préserver nos intérêts et la sécurité de ces intérêts ainsi que de nos alliés", a-t-il ajouté.
Alors que plane toujours la menace d’un sixième essai nucléaire de la part de Pyongyang, les deux parties montrent les muscles depuis quelques semaines.
Répondre à "n’importe quel type de guerre"
Le 8 avril, Washington, mentionnant clairement la menace nucléaire nord-coréenne, avait ainsi annoncé que le groupe aéronaval était en route pour la péninsule coréenne, où Donald Trump avait promis d’envoyer une "armada très puissante" comme mesure dissuasive.
Dix jours après ce supposé envoi, alors qualifié d’"insensé" par Pyongyang, un responsable américain de la Défense a reconnu que la flotte voguait en réalité dans la direction opposée pour y effectuer des exercices militaires avec la marine australienne.
En début de semaine, après un nouvel essai - raté - de missile, Donald Trump a conseillé au dirigeant nord-coréen Kim Jong-un de "bien se tenir". Dans la foulée, la RPD de Corée avait répondu, par la voix de son ambassadeur adjoint à l’ONU, qu’elle était prête à répondre à "n’importe quel type de guerre" déclenchée par les États-Unis.
M. Pence avait alors promis à Pyongyang une "réponse écrasante" en cas d’attaque, qualifiant le pays de plus "dangereuse et urgente menace dans la région".
AFP/VNA/CVN