>>Attentat à trois jours de la présidentielle, un policier tué à Paris
>>Le dernier round télévisé bousculé par l'attaque sur les Champs-Élysées
Bernard Cazeneuve s'exprime après le Conseil de défense à l'Elysée le 21 avril, accompagné des ministres de l'Intérieur Matthias Fekl et de la Justice Jean-Jacques Urvoas. |
François Hollande a dirigé un Conseil de défense vendredi matin 21 avril à l'Élysée, après avoir promis dans la soirée une "vigilance absolue" pour sécuriser la présidentielle. Plusieurs candidats ont annulé leurs déplacements prévus vendredi 21 avril.
Au cours de la fusillade, l'assaillant a été abattu après avoir blessé deux autres policiers, dont l'un grièvement par une balle qui a touché son bassin, ainsi qu'une touriste touchée par une balle au talon, a précisé une source policière.
L'attaque, qui a eu lieu vers 21h00, a été aussitôt revendiquée par le groupe jihadiste État islamique (EI), à l'origine de la plupart des attentats qui ont fait 238 autres morts depuis 2015 en France. Il s'agit de "Abu Yussef le Belge, et c'est un des combattants de l'État islamique", affirme un communiqué de son organe de propagande Amaq.
Or, selon des sources proches de l'enquête, l'assaillant est un Français de 39 ans, qui faisait l'objet d'une enquête antiterroriste.
Cela pose donc la question de savoir si l'EI a revendiqué l'attentat avec le nom de l'assaillant des Champs-Élysées. D'autant qu'un avis de recherche visant un homme, portant le même prénom que celui de la revendication de l'EI, avait été transmis par les services belges "aux services français, hier", a annoncé vendredi 21 avril le porte-parole du ministère de l'Intérieur. L'homme s'est présenté dans la matinée dans un commissariat d'Anvers, a précisé Pierre-Henry Brandet peu après.