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L'envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour le Yémen, Martin Griffiths. |
Photo: Xinhua/VNA/CVN |
Ce round de consultations vise à établir des "mesures de confiance" entre les parties concernées, a précisé M. Griffiths, lors d'une conférence de presse. Le dernier cycle de pourparlers sous l'auspice de l'ONU entre les deux parties ont eu lieu au Koweït en 2016, mais aucun progrès n'a été obtenu en raison de leurs graves divergences.
"Il est possible pour nous de progresser vers une solution pour le Yémen", a indiqué M. Griffiths. Mais "nous sommes encore au stade où nous essayons de comprendre par quelle façon les dirigeants souhaitent dialoguer, sur quelles questions et à quel endroit", a-t-il estimé. Il s'agit des "consultations" qui ne sont pas de "négociations formelles", a-t-il poursuivi, ajoutant qu'il n'y a pas de calendrier pour ce cycle de consultations.
Selon l'émissaire onusien, la diplomatie est "essentielle" pour les prochaines discussions, bien qu'un accord substantiel ne soit pas dans l'immédiat. Il n'y a pas de solution militaire au conflit au Yémen, a-t-il souligné.
La délégation du gouvernement yéménite est arrivée mercredi 5 septembre à Genève et les premières discussions avec les représentants du gouvernement yéménite doivent commencer mercredi soir 5 septembre, a révélé l'émissaire onusien.
Le Yémen a sombré dans la guerre civile au cours des trois dernières années lorsque les rebelles houthis ont mis en déroute l'armée yéménite du gouvernement de Abd Rabbo Mansour Hadi en 2014. La coalition dirigée par l'Arabie saoudite, soutenue par les États-Unis, a pour mission de lutter contre les rebelles houthis afin de rétablir le gouvernement de Hadi. La guerre a déjà coûté la vie à plus de 10.000 Yéménites, pour la plupart des civils, sans compter environ 3 millions de personnes déplacées.
Xinhua/VNA/CVN