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Édouard Philippe à Matignon, le 20 mars. |
"Nous avons travaillé d'arrache-pied depuis des mois pour faire en sorte que cela soit possible", a ajouté le chef du gouvernement, qualifiant de "bonne réforme" le prélèvement direct de l'impôt sur le bulletin de paie.
Édouard Philippe ne "croit pas" à un effet psychologique de la réforme sur les Français, qui pourraient la considérer comme "un ralentisseur de croissance".
Le chef du gouvernement a mis en avant l'avantage de ne pas payer l'impôt avec un an de décalage, comme c'est le cas actuellement, en cas notamment de baisse de revenu.
"Un exemple pour celui qui part à la retraite, il payait beaucoup d'impôts a un moment où ses revenus baissaient un peu", a expliqué le Premier ministre.
À l'avenir "l'impôt va être plus simple et va mieux suivra sa situation à l'instant T", a-t-il promis.
Il a d'autre part assuré que la mise en oeuvre du prélèvement à la source (PAS), qui interviendra pour la première fois sur les bulletins de paie de janvier 2019, ne pénaliserait pas en terme de trésorerie ceux qui bénéficient d'abattements.
"Nous avons fait en sorte que tous ceux qui font des dons aux associations, qui bénéficient d'une réduction d'impôt, que tous ceux qui s'inscrivent dans ce type de démarches puissent bénéficier en trésorerie de la réforme", a dit Édouard Philippe.
"Ça veut dire qu'il n'y aura pas de perdants en trésorerie dans la réforme que nous mettons en oeuvre", a assuré le chef du gouvernement.
Avant de mettre en oeuvre cette réforme déjà repoussée d'un an, Emmanuel Macron avait dit la semaine dernière "besoin d'une série de réponses très précises et d'être sûr de ce que nos concitoyens vivront le jour où on le mettra en place si on le met en place".
AFP/VNA/CVN