>>Les relations sino-africaines profitent au monde entier
>>Chine: premier partenaire commercial de l'Afrique pour la 9e année consécutive
Le président togolais Faure Gnassingbé. |
Le président togolais s'est ainsi exprimé dans un discours dont Xinhua a obtenu la copie, lors de la première session de la table-ronde de haut niveau des chefs d'État et de gouvernement dans le cadre du sommet de Pékin 2018 du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA).
Faure Gnassingbé a expliqué que s'il est certain que l'Afrique ne se développera pas sans la Chine et s'il est certain que l'Afrique a besoin du savoir-faire de la Chine, il est tout aussi vrai que la Chine de son côté a besoin de l'Afrique pour continuer à prospérer.
"C'est pour cela que nous demeurons attachés à une approche privilégiant complémentarité, solidarité et dialogue", a-t-il souligné, après avoir affirmé que le FCSA est une "véritable célébration de l'amitié et du progrès". M. Gnassingbé a rappelé que la Chine "met un point d'honneur" à promouvoir un modèle exemplaire de partenariat Sud-Sud mutuellement bénéfique qui se diversifie et se renforce, dans le cadre du FCSA et généralement dans les relations sino-africaines.
"Au regard du contexte international extrêmement changeant que nous connaissons aujourd'hui, je me réjouis davantage de cette position constante fondée sur le respect mutuel, la sincérité et la recherche de résultats concrets", a-t-il ajouté. "Les liens qui unissent l'Afrique et la Chine sont pérennes car ils se nourrissent de l'amitié profonde que nous avons choisie de partager, de cultiver et d'assumer au regard de tous", a poursuivi le président togolais. "C'est le propre de l'amitié de n'avoir d'autres justifications que le choix assumé des amis de cheminer ensemble", a dit M. Gnassingbé dont le pays a établi des relations diplomatiques avec la Chine en 1972.
"Les amis s'enrichissent de leur différence, ils se soutiennent en toute chose, jamais ils ne cèdent à la tentation de jugements péremptoires ou de critiques hâtives", a-t-il expliqué. Le président togolais a aussi rappelé que l'Afrique et la Chine sont "des amis et des partenaires adeptes d'un multilatéralisme éclairé et constructif". "Nous entendons poursuivre cette dynamique", a-t-il dit, dans l'intérêt des peuples respectifs de l'Afrique et de la Chine pour construire ensemble une communauté de destin sino-africaine "encore plus solide".
À son avis, le leadership de la Chine et l'engagement du président Xi Jinping doivent en cela être reconnus d'autant plus qu'ils "convergent avec l'aspiration" des États africains à consolider les bases de leur croissance économiques et à "s'intégrer harmonieusement dans la diversité mondiale sur la voie de la prospérité". "Nous avons foi dans la coopération lorsqu'elle produit des résultats tangibles et contribue également à favoriser les avancées économiques de nos Etats et à améliorer la vie de nos populations", a-t-il indiqué. Il a fait remarquer qu'en 18 ans, de nombreuses réalisations dans différents secteurs ont fait du FCSA "une importante plateforme pour le dialogue collectif et une véritable bannière de la coopération internationale".
M. Gnassingbé s'est félicité de l'accroissement du volume des échanges commerciaux entre la Chine et l'Afrique qui a été multiplié par 17 entre 2000 et 2017, et des grands projets d'infrastructures réalisés par la Chine en Afrique sur cette période. "Nous sommes sur le point de marquer une nouvelle étape pour le Forum sur la coopération sino-africaine en ouvrant de grandes perspectives au développement commun avec des plans de coopération gagnant-gagnant", a-t-il annoncé. Faure Gnassingbé a indiqué qu'à cet égard, l'initiative "la Ceinture et la Route" s'accordera avantageusement aux efforts des États africains pour construire "un modèle de développement alternatif, pacifique et plus équitable".
Xinhua/VNA/CVN