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Photo: EPA/VNA/CVN |
"La sécurité de l'homme est la priorité absolue, mais il est possible que la partie nord-coréenne se serve de cette affaire comme monnaie d'échange pour ses négociations avec le Japon", a déclaré une source proche du gouvernement japonais au quotidien Asahi Shimbun.
Le journal, citant des sources gouvernementales, indique que l'homme, non identifié, pourrait être accusé d'espionnage, mais ne précise pas quand ni pourquoi il a été arrêté.
Un responsable du ministère des Affaires étrangères japonais a refusé de confirmer à l'AFP la détention "en raison de la nature d'une telle affaire". "Mais le gouvernement prend des mesures et recueille des informations", a-t-il déclaré.
Tokyo a déconseillé aux citoyens japonais de se rendre en RPDC, à cause notamment des sanctions économiques imposées à Pyongyang.
Ligne dure
Le Japon a maintenu une ligne dure vis-à-vis de Pyongyang, qui a testé plusieurs missiles en direction de son territoire. Par ailleurs, Tokyo a longtemps insisté pour obtenir un geste concernant ses citoyens enlevés pendant la guerre froide par des agents nord-coréens.
Mais Tokyo envisage la tenue d'un sommet entre le leader nord-coréen Kim Jong-Un et le Premier ministre japonais Shinzo Abe, dans le sillage de la récente détente diplomatique entre Pyongyang d'un côté, Washington et Séoul de l'autre, selon la presse.
Les médias japonais évoquent une possible réunion en marge d'un forum international à Vladivostok, en Russie, le mois prochain.
"En fin de compte, je devrai moi-même affronter le président Kim Jong Un, m'engager dans le dialogue et résoudre la question du nucléaire, des missiles et, surtout, la très importante question des enlèvements, puis établir de nouvelles relations entre le Japon et la RPDC", a déclaré M. Abe lundi.
Lors du sommet historique de Singapour le 12 juin dernier, le leaer nord-coréen se serait dit ouvert à une rencontre avec M. Abe.
AFP/VNA/CVN