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>>Crue de la Seine à Paris : pic attendu ce week-end
Le zouave du Pont de l'Alma à Paris a été équipé d'un gilet de sauvetage le 4 février pour sensibiliser aux effets du dérèglement climatique. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La crue de la Seine et le courant empêchant toute approche par bateau, la statue a été habillée par deux grimpeurs descendus en rappel, sous le regard du photographe Yann Arthus-Bertrand, parrain avec sa fondation Goodplanet de cette opération initiée par une agence de communication.
"Get ready for global warming" ("Préparez-vous au réchauffement climatique"), pouvait-on lire sur la banderole noire déployée sur le pont, au-dessus de la statue.
"C'est un beau symbole", a estimé Yann Arthus-Bertrand, qui s'alarme d'une "perte de biodiversité inédite, d'une course à la croissance qui détruit la planète".
"La COP21 ne va pas changer le monde, chacun peut changer le monde", a-t-il dit à l'AFP.
Des cumuls de pluies inédits ont généré des crues en série sur la France en janvier.
Dimanche 4 février la Seine restait en vigilance orange, notamment dans la capitale et en Normandie, de même que l'aval de la Marne. À Paris le fleuve a atteint sa hauteur maximale le 29 janvier ; après les pluies de cette fin de semaine, la décrue devrait reprendre lundi 5 février, selon Vigicrues.
Selon une nouvelle étude scientifique européenne parue fin janvier, le réchauffement mondial va, notamment, multiplier les crues sur le continent, l'air plus chaud contenant plus d'humidité.